L'écrivain Angèle Jacq, présidente du Festival du livre en Bretagne de Carhaix, lors de son discours d'ouverture du Salon 2010 n'a pas mâché ses mots. S'en prenant à la destruction de la mémoire collective des Bretons, et à sa substitution par une autre culture, elle en appelle à l'urgence de ne plus rien attendre de l'État français

L'écrivain Angèle Jacq, présidente du Festival du livre en Bretagne de Carhaix, lors de son discours d'ouverture du Salon 2010 n'a pas mâché ses mots. S'en prenant à la destruction de la mémoire collective des Bretons, et à sa substitution par une autre culture, elle en appelle à l'urgence de ne plus rien attendre de l'État français et de construire "une éducation populaire", en particulier de l'Histoire de Bretagne.

Née en 1937, à Landudal, Angèle fut d'abord agricultrice. Elle a élevé sept enfants, tout en devenant correspondante du Télégramme et chroniqueuse à Radio Kerne. Passionnée d'histoire, elle a écrit huit romans historiques dont "Les Braises de la Liberté" bientôt porté au petit écran.

Philippe Argouarch

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