
Bretagne Prospective organise son Université d'Été 2025 autour d'un thème ambitieux : " Pour 4 régions fortes, c'est maintenant ". L'événement réunira à l'École de design des personnalités venues de toute la France pour partager visions, expériences et pistes d'action en faveur de territoires plus harmonieux, attractifs et ouverts sur l'Europe.
Bretagne Prospective organise son Université d'Été 2025 autour d'un thème ambitieux : " Pour 4 régions fortes, c'est maintenant ". L'événement réunira à l'École de design des personnalités venues de toute la France pour partager visions, expériences et pistes d'action en faveur de territoires plus harmonieux, attractifs et ouverts sur l'Europe.
Des témoins inspirants
La matinée s'ouvrira par l'intervention du géographe Jean Ollivro. Il y aura une table ronde animée par quatre grands témoins : Dominique Breillat, professeur émérite de droit public à l'Université de Poitiers ; Mickaël Dodds, directeur général de Normandie Attractivité et du Comité régional du tourisme de Normandie ; Philippe Le Duff, dirigeant du Manoir des Abeilles à Pontorson et Dol-de-Bretagne ; un quatrième intervenant sera annoncé prochainement.
Jean Ollivro présentera ensuite l'Atlas Pour quatre Régions fortes, avant des témoignages d'élus sur la nécessité – ou non – d'une réalité administrative pour exister.
Quatre ateliers pour passer à l'action
L'après-midi sera consacré à des ateliers d'échanges entre régions, chacun portant sur un enjeu clé :
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Vivre durablement dans chaque région (avec Samuel Gautier, co-gérant de Futurouest, et Jean-Guy Valette, maire de Genouillé)
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Animer les territoires pour renforcer les liens et accompagner le développement (avec Bertrand Nicolas, président de Breizh 5/5, et Owen Poho, designer membre de Pevarzec)
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Partager son identité pour se différencier et s'enrichir des spécificités régionales (avec Éric Vighetti, directeur de l'Office de tourisme de Quimper-Cornouaille, et Gwennaëlle Monnereau, directrice des Abbayes du Sud Vendée)
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Rayonner au-delà des frontières (avec Stefan Gallard, directeur marketing de Grain de Sail, et Charles Kergaravat, président de Breizh America)
Les participants choisiront un atelier pour travailler en petits groupes et créer des liens concrets entre acteurs régionaux. La journée se conclura par une restitution collective, avec un regard porté par la jeune génération sur les propositions issues des échanges.
Infos pratiques et inscriptions
Le programme complet est en PDF en dessous et les inscriptions aux ateliers sont disponibles ici.
Documents liés
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Bretagne Prospective
Le programme
Commentaires (9)
Sur ce qui est indiqué en présentation, je ne vois qu'une intervenante, qui travaille dans le secteur patrimonial du Sud-Vendée (le seul point qui raccroche vaguement la Vendée au Poitou aujourd'hui, la zone du Marais).
C'est toujours le même écueil en fait : les premiers concernés (une région plus peuplée et riche que B4 et l'ancien Poitou-Charentes (qui a disparu politiquement)), ne sont pas là.
A mon grand étonnement d'ailleurs, on ne sent même pas un petit vent de révolte ou quoique ce soit de remise en question du nouveau découpage dans des coins ultra-marginalisés de la Grande Aquitaine, comme les secteurs de Bressuire (Thouars, Parthenay, Loudun etc).
Un coin comme Bressuire est bien plus relié à Cholet, le Nord-85, Nantes ou Angers qu'à Bordeaux ou au Pays basque.
On est dans le rêve, c'est bien cela.
L'idée est de faire imploser les Pays de la Loire, sauf qu'hormis (et assez timidement) le 44, il n'y a pas la moindre envie de changer quoique ce soit ailleurs.
Autant au niveau culture, l'on pourrait imaginer une velléité de réunification poitevine (mais on en est très très loin en Vendée), par contre le Val de Loire, c'est une "nov-région" aussi artificielle que ne l'est les PdlL actuels. Le seul regroupement qui a déjà existé dans ce secteur c'est Touraine-Maine-Anjou mais pas au-delà et certainement pas avec le Berry.
Et le Poitou historique lui-même est tiraillé entre de nombreuses influences économiques ou culturelles (Tours, Angers, La Rochelle, Nantes), et n'a pas grande unité géographique (Massif armoricain, Marais poitevin, bassin parisien et "Seuil du Poitou").
Les poitevins sont depuis plusieurs décennies très attirés par la Rochelle ou Oléron uniquement parce que c'est le moyen le plus simple et rapide d'aller à la plage et à la mer pour eux (TGV Paris-La Rochelle, autoroute Paris-La Rochelle et Rochefort.
Malheureusement pour nous, l'autoroute Poitiers- côte vendéenne fait un sacré détour. Sans doute un tracé sciemment pensé lors de la mise en oeuvre du découpage régional. Les deux (tracé autoroutier, Région administratives) sont concomitants.
"Poitevin". Attention il existe 2 Vendées : le Bocage au nord, versant méridional du massif armoricain, qui partage une certaine histoire & usages avec le Pays de Retz (sud 44). Et La Plaine (au sud 85) aux mentalités différentes & tournée vers la Rochelle.
Le Poitou c'est très vaste, surtout s'y l'on y ajoute la Saintonge & l'Aunis.
Ces différenciations peuvent paraître désuètes aujourd'hui depuis un bureau mais perdurent dans les usages & mentalités.
Le pays de Retz, ni d'Herbauges, ni le Vignoble ne sont pas la Vendée. Il existe des marqueurs de territoires qui n'apparaissent évident que par l'usage.
Moi même issu de la frontière Anjou Bretagne je reste très sensible à ce que l'histoire nous a légué. Ainsi le Maine Anjou est pour moi très cohérent & l'on peut même y ajouter la Touraine. A Redon où je vis, 3 départements & 2 "régions" avec une communauté de Communes a cheval sur 44 35 56. Et qui fonctionne !
Meus on sait très bien où l'on change de pays : en traversant une rivière, une forêt, un marais, un quelconque no man's land, sensation que l'on acquiert à l'usage & non depuis un écran qui
fait forcément... Écran. Oust, Don, Chère, Isac ne sont pas que des noms sur une carte, mais bien des frontières, donc lieux d'échanges & de partage.
Effectivement, demander l'avis aux gens... Dont le technocrate se moque comme de l'an 40 (pour les curieux, cherchez donc l'origine de cette expression, le chiffre 40 est lié aux calendriers très anciens & même préhistoriques). On a vu le mépris quant au sondage effectué par Bretagne Réunie.
Alors, intéressant ce projet, certes, mais que la macro géographie n'oublie pas de considérer les "micro territoires", c'est à dire les gens qui y vivent (encore), les communes, petites villes, agglomérations, départements, régions & finalement Monde. Il y du boulot mais c'est au final uniquement une question de finesse de regard... Quant à l'organisation politique de tout celà, cela doit s'appeler noblement "Anarchie" avec un grand A.
La spécificité de cette variante au sein du domaine traditionnel de la Langue d'Oïl est liée à la persistance plus importante de la langue d'Oc qu'ailleurs avec finalement le recul sous l'influence des villes de langue d'Oïl de la Loire (Nantes, Angers, Tours et au Sud de la Loire) , des colons de langue d'Oïl en Saintonge et Gascogne qui ont repeuplés ces régions suite à la Grande Peste, mais aussi aux influences de langues germaniques (venues du Littoral) caractéristique de la Langue d'Oil, avec la permanence pendant des siècles des anglais en Aquitaine (Poitou, Aunis, Saintonge, Gascogne), et aussi plus en amont les normands/vikings dans la Basse-Loire et sur le littoral.
Il est à noter pour la Vendée, que le parler maraîchin au Nord se rapproche bien plus du pays de Retz que du Marais poitevin en terme de parler. Il y a toute une série de parler qui ne forment pas un réellement un tout spécifique au Poitou. La vraie variante ou petite spécificité commune se situe à l'échelle du d'une zone allant du sud de la Loire au nord de la Garonne ou de l'estuaire de la Gironde (pour simplifier car il y a des enclaves plus au sud).
Les zones où l'occitan a reculé ou partiellement reculé au profit de la langue Oïl (transition ou "croissant") dans le Haut-Poitou, Angoumois, Berry, Marche limousine et et Bourbonnais sont en réalité très proche linguistiquement de cette méridionale d'entre Loire et Gironde. C'est un phénomène linguistique assez similaire.