
Yvon Ollivier présente le Plan Marshall pour sauver les langues de Bretagne
373 vues
Lors d’une conférence de presse organisée au Centre culturel de Vitré le jeudi 6 mai, Yvon Ollivier a présenté le plan Marshall pour sauver les langues de Bretagne (voir le PDF). Dans la foulée, Daniel Cueff, tête de liste de Bretagne ma Vie pour les élections régionales de la Bretagne administrative a endossé le plan et l’a signé.
Lors d’une conférence de presse organisée au Centre culturel de Vitré le jeudi 6 mai, Yvon Ollivier a présenté le plan Marshall pour sauver les langues de Bretagne (voir le PDF). Dans la foulée, Daniel Cueff, tête de liste de Bretagne ma Vie pour les élections régionales de la Bretagne administrative, a endossé le plan et l’a signé. Le plan Marshall, une allusion au plan américain de 1945 pour reconstruire l’Europe après la Seconde Guerre mondiale, va bien plus loin que la loi Molac. Pour Yvon Ollivier, « la loi Molac est nécessaire et sécurise ce qui existe déjà. Mais il faut à présent se doter des moyens. » Le plan prévoit de tripler le budget pour la langue bretonne. Il passerait à 24 millions. Pour pouvoir réaliser ce plan, une dévolution sera nécessaire afin que la Bretagne soit dotée d’un statut particulier en ce qui concerne l’éducation et la politique linguistique. L’initiation au breton et au gallo sera généralisée à tous les enfants du primaire avec une priorité selon que les régions sont traditionnellement gallèses ou brittophones. Le nombre d’élèves dans les filières bilingues devra passer de 20 000 à 40 000 en 6 ans, soit 3 000 élèves de plus par an. L’enseignement plurilingue français-breton-anglais sera labellisé. Le coût des formations pour adulte en langue régionale sera pris en charge, à la fois par la formation professionnelle et par la Région. Un plan massif de formation d’enseignants sera lancé à raison d’une promotion de 100 enseignants par an. Le recensement de la toponymie bretonne et gallèse sera réalisé sur tout le territoire. Un Institut de la civilisation bretonne sera créé et ce patrimoine linguistique, historique, musical et culturel sera enseigné dès le cycle 2 du primaire. Une radio en langue bretonne couvrant l’aire géographique des 5 départements sera créée. La liste Bretagne ma Vie s’engage par ailleurs, une fois élue à :- une ratification symbolique de la charte des langues minorisées
- une officialisation des langues bretonne et gallèse
- la poursuite de l’objectif d’enseigner l’Histoire de Bretagne en plus des langues de Bretagne
- le développement des langues régionales dans la vie publique.
Documents liés
-
Le plan Marshall pour les langues régionales
Commentaires (58)
Je souligne tout de mm que les limites linguistiques n'ont plus de sens c'est à dire la milite apposée sur les cartes St Brieuc Vannes Bretagne bretonnante et gallèse , chacun doit pouvoir bénéficier d'un enseignement du breton ou du gallo là où il y a demande dans les 5 départements bretons des parents .
Une langue c'est fait pour communiquer pas pour enfermer les gens . La ligne Loth est dépassée de nos jours car laplupart des Breton(ne)s parlent français et malheureusement n'ont pas eu la chnace de pouvoir choisir d'apprendre le breton ou le gallo .
J'ajoute que si nous devions nous référer à des limites plus anciennes de l'extension du breton en Bretagne Orientale , les Breton(ne)s découvriraient que le breton fut parlé bien plus à l'Est qu'ils ne le pensent .... (confère Léon Fleuriot dans on ouvrage "des Origines de la Bretagne" .
Le vrai sujet est d'offrir un choix aux populations qui le souhaitent , breton ou gallo ...
Enfant, j ai ete confronte au Gallo dans un village au sud de Saint Malo, je comprenais tout et je repondais aux gens en francais. Par contre quand P. Molac parle je ne comprends pas. Rien non plus sur les textes explicatifs a Rennes.
Le breton a ete unifie. Le gallo a ete creolise pendant des siecles, j ai bien peur que la structurisation du gallo aboutissent a une langue d oil : le francais.
Pour les noms de lieux, je serais favorable a la langue historique du lieu (breton ou gallo, exceptionnellement les 2). Ca simplifierait la vie des gens. Ainsi plus d accent complique et autres tirets, une adaptation a Internet. ( sur un clavier Qwerty US il me faudrait 20 minutes de plus pour corriger mon texte ).
Il est illogique d’être Breton et d'expliquer que le "Gallo" n'a pas vocation à subsister sous prétexte qu'il faille développer uniquement notre langue Celtik insulaire. Les mêmes viendront ensuite se plaindre du manque de considération de la part de l'état qui laisse mourir la langue Bretonne...
Les régionales arrivent. Le rassemblement national parade en souriant avec des écharpes bretonnes . On assiste, encore une fois, à un éparpillement anarchique de ceux qui veulent préserver notre pays et notre culture de l'idéologie protozoaire jacobine...Qu'elle attitude immature ! Quel manque de pragmatisme !
Dans 6 ans, construirons-nous enfin un socle commun basé sur l'essentiel qui nous unit les uns les autres ? Faudra t'il encore regarder des francs-tireurs qui utiliseront comme prétexte les questions économiques et sociales pour refuser l'union, alors qu'ils n'auront obtenu les rênes du pouvoir ?
L'immobilisme et les propos qui changent à l'aulne des élections fait sourire quand il provient des représentants Jacobins. Ils sont plutôt divertissants. Leur faiblesse qui ne cesse de croître depuis des décennies devrait nous renforcer. Mais hélas, en Bretagne, les véritables autonomistes sont toujours bien incapables de progresser, en raison de leur manque de cohésion.
Avec un budget de 20 milliards, vous sauvez la langue Bretonne. En proposant 24 millions sur un budget régional rikiki de 2 milliards, vous construisez des bac-à-sable dans les école maternelles Diwan.
Concernant le gallo on peut lire des analogies avec l'Alsace pour l'allemand d'Alsace ou bien la Belgique... on dit néerlandais et non flamand, on dit wallon et non pas français de Belgique, incidemment le wallon c'est du Picard non ?
Un autre exemple, et de taille, la langue des Lowlands écossais, le Scots, est langue nationale à l' égal de l'anglais et du gaélique (historiquement Highlands, plus indépendantiste que les Lowlands, voir résultats aujourd'hui), belle illustration du respect historique des limites linguistiques. Pourquoi cet acharnement britophone nationaliste à vouloir imposer une langue prétendument celtique et pure hors des limites de sa pratique ancrée ? Il en est ainsi depuis le manifeste Gwalarn de 1925, qui a inspiré l'emsav, ne serait ce que via la charte diwan.
Le gallo fait honte à nombre de militants, britophones ou pas, militants anagramme de limitants, On dirait qu'ils se sont fait monter la bourriche. Chez ces gens mon vieux est-on plus francais que tous les anciens des basses terres de l'armorique, ces pour keas locuteurs ayant lippé le breton sur les genoux maternels, ceux à qui ils n'ont cessé de reprocher leur tiédeur et manque d'engagement? Reconnaissons à yvon ollivier le mérite d'apporter un nouveau son de cloche, même si ces citations sont d'origine parfois douteuse, et vivement qu'on puisse l'entendre s'exprimer en langue 'minorée'.
Les highlanders gaelisants sont historiquement minoritaires en écosse et Vienne d'Irlande. Dans le livre L'Invention de la Tradition, l'article consacré à l'Écosse est très intéressant. Notamment l'histoire, récente, du kilt et du tartan, tartan qui doit beaucoup à la colonisation de l'Inde. Bref, l'authenticité est souvent de carton pâte en nationalisme. :)
Livre intéressant, on pense tout de suite aux coiffes bretonnes de tradition très récentes, un peu une photo d’une époque. Sauf que l’auteur de « l’invention de la tradition », Eric Hobsbawn, est marxiste et pense que tout nationalisme est une idéologie petite-bourgeoise. Pour les marxistes le nationalisme, l’idéologie de la nation est une invention de la bourgeoisie française arrivée au pouvoir en 1789. Pour eux il n’y a pas de nation avant 1789 ce qui est prouvé faux aujourd’hui. Pire, cette idéologie a permis à l’ex-URSS et à ses satellites d’éliminer physiquement des dizaines de millions d’indépendantistes, oui nationalistes, ukrainiens, polonais, lithuaniens, latviens, géorgiens, hongrois, turkmènes, finlandais, moldaves, arméniens, tchèques etc etc. L’idéologie, y compris celle de Hobsbawn, est le masque des voleurs. Elle a permis entre autre à L’URSS d’installer son empire sur d’autres nations. Comme une autre ideologie, le jacobinisme a permis à la France de détruire et d’assimiler les nations qui existaient sur son territoire, leurs traditions et oui leurs langues.
- Parti breton: 5 %
- Bretagne ma vie (Daniel Cueff) : 9 %
- UDB - Les verts: 11 %
ce qui fait 25 % pour les listes bretonnes,
sans compter qu'il y a des militants dans les autres listes ( La REM / Républicains / Socialistes).
Les élus Nationalistes/ Régionalistes bretons auront un poids énorme à la "Région" !
Treiñ a ra an avel ! Le vent tourne !
Bonjour,
Désolé de vous contredire, mais les seuls partis bretons cités dans le sondage que vous évoquez sont Bretagne Ma Vie, de Daniel Cueff, et le Parti Breton. Le tandem politicard UDB-EELV n'est qu'un pitoyable cheval de Troie qui se rangera sagement (piteusement), au second tour, sous la bannière du PS, le pire destructeur de notre pays et de ses langues depuis des décennies.Et ce d'autant plus que le malheureux Chesnais-Girard, président de région parfaitement méconnu d'une grand majorité de Bretonnes et Bretons, saura, pour grappiller quelques voix vu qu'il est à la traîne, faire les yeux doux à cet agglomérat improbable de Verts psycho-rigides et d'udébistes ringards. Aucune confiance dans ce groupuscule marxo-léninisant (UDB) et dans ces coincés moralisateurs et donneurs de leçon (les Verts).
Siwazh, ne droio ket an avel ma vije roet fiziañs d'an dud-se ken dizonest.
Alors que la Bretagne et le breton sont intimement liés. Les gens pour qui être breton est important ne voit en général aucun problème à ce que le breton soit promu partout en Bretagne.
Je ne peux énumérer ici ce qui nous rapproche sur le fond afin d'éviter une litanie.
Le seul sujet pour lequel je pourrai émettre une réserve relative est l'idée de calquer nos langues selon des critères traditionnels : le "Gallo" doit pouvoir bénéficier de l'évolution positive du Breton sans pour autant fixer une limite géographique entre haute et basse Bretagne. Notre pays ne se nomme pas Nouvel-Armorik vous en conviendrez.
L'obtention d'un statut particulier est une nécessité absolue. Ce n'est pas un privilège qui nous serait octroyé par les tenants d'un univers centralisateur sur la défensive mais une responsabilité qui participe à nous en affranchir.
Lorsque M. Cueff affirme qu'il est le seul à se présenter en dehors des partis nationaux, il présente certes une idée pratique sur le plan électoral mais inexacte. En effet, Breizh Europa l'a initié lors des municipales à Rennes en 2020. Je subodore d 'ailleurs une forme de détestation des cadres UDBistes qui ont été incapables de le faire jusqu'alors.
Aujourd'hui le parti Breton est sur cette ligne pour les régionales. Celui-ci participe ainsi à développer une crédibilité auprès des Bretonnes et des Bretons qui ne se reconnaissent plus dans l'idéologie Parisienne.
M. Jiler place les autonomistes à 25% d'intention sur le papier. Au soir des élections, cela nous place à 20% environ. Deux remarques me viennent à l'esprit :
- Les autonomistes resteront en position de faiblesse puisqu'ils n'auront pas sur co-construire un socle politique commun pour gagner en efficacité.
- En outre le fait que M. Cueff n'ait pas souhaité ou pu s'allier à un ou plusieurs mouvements autonomistes peut difficilement passer comme une force.
I y a ici une stratégie mal adaptée qui retarde la diffusion de nos idées. Chaque voix compte, la division est un luxe et l'union un devoir si l'on veut l'emporter.
"UN peuple, Un état, Une langue"!!! A noter que Roparz Hémon ne parle jamais du "gallo"; ou du parler roman", non! il parle du Français," langue étrangère"!!, montant ainsi sa démarche raciste!, en voulant imposer partout à l'intérieur de la fameuse frontière avec les "Francais": une seule langue bien pure, bien transformée, ayant perdue son âme, sa saveur, son sens, sa beauté propre!
Roparz Hémon doit se retourner de joie dans sa tombe! , le mouvement breton actuel fait mieux que lui, aujourd'hui! J'ai souvent entendu ces militants dangereux dire" quand le breton parlé populaire aura disparu, quand cet affreux dialecte francais, le" gallo", aura disparu, ...alors on pourra imposer partout de Brest à Clisson dans les écoles, dans la vie quotidienne, dans nos villes..partout.le breton"!!!
On y est!!! l'expansionnisme bretonnant est en marche, la bretonnisation du pays gallo est en marche avec, pourtant, des militants se réclamant du respect de la diversité, mais ne pouvant supporter et respecter le patrimoine, la culture, la langue... de toute une population différente, depuis des siècles et des siècles!L'uniformité est en marche, avec ces listes identitaires et uniquement identitaires bretonnes! Oui, elles font vraiment peur!
Vitré, n'est pas Douarnenez! Combourg n'est pas Spézet...
Les bretonnants ont déjà répondu à vos peurs :le journal bretonnant "Ya!" offre une demi page toutes les semaines à un article en gallo . La "Redadeg", course pour récolter des fonds pour la langue bretonne, verse tous les ans une somme à un projet en faveur du gallo.
Je suis un militant pour la langue bretonne depuis plus de 30 ans, et je peux vous assurer que je suis favorable au gallo.
Mais on ne peut pas comparer les forces de chaque mouvement: on se bat pour le breton depuis 200 ans; ce combat a produit plus de 30 dictionnaires, etc... Le gallo récoltera au prorata des forces qu'il saura présenter. Il est absolument nécessaire pour la crédibilité de tous qu'il soit respecté.
Je vous rassure tout de suite, les ayatollahs de la langue bretonne sont bruyants mais ultra minoritaires au sein de nos mouvements. On ne peut pas non plus s'opposer au développement brittophone dans les territoires gallo sans quoi nous leur serions identiques. L'enseignement du breton ne peut être obligatoire sur les territoires dont vous parlez. Le Suisse peut vivre avec 5 langues , le Breton peut donc le faire avec 3. Gallo ou Breton au choix dans les écoles et trilinguisme en Bretagne orientale (par exemple sur les panneaux). C'est aux habitants de définir quelle langue doit être priorisée dans leurs localités respectives.
L'offre devra donc s'adapter à la demande et non l'inverse.
Quoiqu'il en soit, nos langues sont le produit de notre histoire commune et l'une ne va pas sans l'autre.
Il faut lire ce plan marshall mis en pdf dans le cadre de cet article. C'est fatigant de devoir répondre à tous ceux qui n'ont pas lu le document.... Dans le cadre de l'initiation, ( oui place aux deux langues pour toute la bretagne avec une part plus importante pour le breton si basse bretagne et inversement en pays gallo) . s'agissant des écoles bilingues ,, développement considérable du nombre des filières bilingues breton- français et plurilingue , et ce sur toute la Bretagne ( objectif d'une filière gallo français par département) le tout pour arriver à 40 000 élèves scolarisés dans nos écoles bilingues breton / français à la fin de la mandature . La progression du gallo ne se fera pas aux dépends du breton, croyez le bien.. notre objectif est de sauver nos langues
Je reste malgré tout persuadé que le Parti Breton, Breizh Europa, En avant Bretagne et certains militants UDBistes auraient très probablement accepter de travailler sous la tutelle de M. Cueff. Les valeurs sont excessivement proches. En laissant ces forces autonomistes en dehors de son champ politik, M. Cueff les a poussé de facto à chercher d'autres alliances ou à s'engager seul et pénalise sa liste de 2 à 5%.
Pour ma part, je vous souhaite le meilleur pour ces élections en espérant que vous ne regretterez pas cette stratégie. Ces idées progressent, voilà l'essentiel !
Concernant le breton, tout ceci oscille quand même entre discours de victimisation (ultra-répandue dans la société actuelle...le retour du bâton va faire mal) et la honte de parler breton. Avant même de sortir un son, nous nous excusons (en français) d'un prétendu impérialisme linguistique breton ?
Tout ceci est pathétique.
Le breton est cependant une langue à part entière, il peut donc être un marqueur de territoire Et doit être prioritaire. A mon avis.
On peut comprendre que certains soient nostalgiques du gallo. Le gallo est cependant un patois de la langue française. En France, Il existait des patois de la langue française pratiqués quotidiennement encore il y a 60 ans.
Ces patois différaient parfois même un peu entre deux villes ou villages proches. Par exemple le "e" était occulté chez mes grands parents mais 10 km plus loin on le prononçait. On riait des différences. :.
Ces patois résonnent encore au Canada. Charmant de les faire vivre si certains le souhaitent. Mais en pratique ce sera sans doute plus compliqué étant donné la forte mobilité des personnes : on aura tendance à parler le français uniformisé comme le breton l'a été.
La Bretagne a deux langues traditionnellement : le breton et le français. Les bretons eux-mêmes en avaient conscience au Moyen-Age qu'ils soient, princes, moines, simple marchands, sans parler des voyageurs étrangers. Voulez--vous réécrire l'Histoire ?
Si le "gallo" avait une quelconque importance pour les électeurs d'Ille-et-Vilaine, cela ferait belle lurette qu'il serait déjà enseigné du côté de Brest ou Quimper. Le Finistère à laquelle vous voulez circonscrire le breton ne fait pas le poids.
Et pourquoi pas 5 ou 6 langues ? le poitevin, l'angevin, le mayennais ou le maraîchin. Bien sûr le vannetais ou le trégorrois ne méritent eux pas d'être des langues, pas assez, pas assez...langues françaises ?
Nous occulterons également sciemment de vraies langues réellement parlées en 2021 en Bretagne comme l'anglais, l'arabe ou le turc.
Bref, je m'étonne encore de ce type de slogan comme "les langues de Bretagne", nocif à souhait, autant supprimer de suite la Bretagne, non ? Qui allez vous draguer avec un tel slogan à part quelques finistériens complexés ?
Ce slogan sonne comme un désaveu pour le breton, il n'y a aucune ambition derrière ce slogan sauf celui d'attraper les voix de gogos. Autant voter EELV ou PS.
Il n'y a rien d'humain, dans le discours "mystico-identitaire", du mouvement breton! vous êtes en -dehors des gens , sur vôtre planète Breizh, complètement coupés de la vie réelle, et coincés derrière vôtre fameuse frontière! Venez habiter dans les campagnes du pays gallo! Dans ces campagnes, il vaut mieux, quand on est infirmières, aides à domicile, boulangers, etc... connaitre le parler gallo local que le breton, langue totalement étrangère!
Cela, c'est de L'HUMAIN", tout simplement, pas de l'idéologie! Une notion qui vous manque!
Ce qu'il y a de frappant, et de révoltant en lisant les messages des commentateurs, c'est, dès que vous prononcez le mot" gallo", vous prononcez toujours immédiatement, après les mots" langue bretonne", avec toujours une hiérarchie :" le breton , c'est quand même mieux, une vraie langue, tandis que le gallo!!!", j'entends vos rires moqueurs d'ici!!!
Pourquoi vous ne laissez pas cette population au patrimoine complètement différent, qui porte la faute
absolue, d'après vous, de parler une langue qui serait proche du Francais?Laissez-là vivre sa vie, de langue d'oil, sur son territoire! Cette population avec son parler, était là bien avant la colonisation souvent violente des bretons!Et ce n'est pas la faute de tous mes ancètres, pas la faute de millions d'habitants de ce territoire si les " colons-élites", ont très vite abandonnés la langue bretonne au profit du roman!!Ils y étaient en minorité! pour qui vous prenez-vous pour donner des leçons à cette population??? Vous êtes dans la politique nationaliste façon Orban, moi et beaucoup d'autres, nous somment dans le respect des cultures populaires et de l'humain! A suivre!
Vous dites ! Cette population avec son parler, était là bien avant la colonisation souvent violente des bretons! Sans doute auparavant que les envahisseurs romains étaient des petits saints !!! Cette colonisation a fait disparaitre le celtique continental qui était parlé dans l'ensemble de la Gaule et au-de-là
Je suis assez estomaqué, au fil des articles que je lis depuis quelques jours, de voir la tournure que prennent les débats. C'est bien dommage, car ce genre de divisions ne devrait pas exister, et ce d'autant plus que nous avons à affronter un ennemi commun qui aurait du nous souder: le jacobinisme d'Etat, et ses suppôts en région, qui prennent leurs ordres directement de Paris. Le PS, bien sûr, premier ravageur de la Bretagne, et son satellite l'UDB, les partis de droite qui se colorent d'un petit vernis breizhou au moment des élections (LR, LREM) les psycho-rigides encartés chez les Verts et sa parachuté en chef dont on se demande ce qu'elle connaît à la Bretagne. Bref, arrêtons ces chamailleries improductives (breton, gallo, toute langue a droit au respect, évidemment) et saluons l'initiative de Daniel Cueff et de son équipe, qui ont su bâtir un plan Marshall des langues de Bretagne, à l'image des intuitions du CELIB en son temps, pour le redressement et le développement économique de notre pays. A ma connaissance, Bretagne Ma Vie est le seul mouvement en course pour les régionales 2021 qui a su proposer un plan d'un telle envergure. Les autres sont sans doute plus empêtrés dans leurs négociations politicardes et leurs déférences serviles au pouvoir jacobin pour se fendre d'un tel travail. Il est vrai aussi qu'ils ont du mal, vraiment du mal, à abandonner leurs logiciels ringards de "gaôche" et de "droate" qui les ont structuré depuis des décennies. Et pendant ce temps là, nos langues meurent... Merci donc à Bretagne Ma Vie d'avoir eu l'audace de dépasser ces ridicules lignes de fracture.
Sans sorties, car des veilleurs noirs y veillent, veillent qu’ils y restent enfermés et ne les trouvent jamais, jusqu’à que mort s’ensuive.
Ha BREIZH da heul, privée de l’essentiel, des essentiels d’abord que sont ses Libertés et les choix en tous domaines qu’ils feront, pourraient faire…ensemble, et seuls !
BRETAGNE, d’où vient ton nom ? Tu ne le sais plus ! ILS ont empoisonné, égaré ton esprit.
www.argedour.bzh/youenn-caouissin-parle-de-labbe-yv-perrot-sur-rcf-sud-bretagne/
Objet : un éclairage sur ce géant de la défense de la langue bretonne au début du XX° siècle, que fut l'abbé Yann-Vari Perrot (+1943), lui-même excellent écrivain léonard, fondateur du Bleun-Brug (série de congrès festifs, ouverts à la jeunesse, visant à redynamiser tout ce qui tourne autour de la langue et de la foi en Bretagne, interrompue par la guerre de 1914).
Youenn Caouissin est l'auteur d'une biographie récente et très complète, intitulée: "J'ai tant pleuré sur ma Bretagne, Une vie de l'Abbé Perrot".
La première partie (13mn) de cet entretien, réalisé et diffusé par RCF Sud Bretagne, est en parfaite résonance avec la problématique et l’urgence du plan Marshall.
Qui sait encore que la célèbre parole «Hep brezhoneg, Breizh ebet» (sans breton, pas de Bretagne), reprise par Alan Stivell, est de l'abbé Perrot?
Piv oar c'hoaz ma teu ar gomz vrudet «Hep Brezhoneg, Breizh ebet» eus muzelloù Yann-Vari Perrot?
Vous ne faites pas dans la demie- mesure concernant les attaques que vous décochez contre le militantisme breton de personnes dévouées ;
Je prends l'exemple de Fabien L'Ecuyer qui publie de très bon articles sur la situation des langues minoritaires dans le Monde entier (quechua , swahili , carélien , gagaouz ...) .
Ce dernier écrit en Gallo dans le Magazine "YA" chaque semaine en breton et en gallo ...
Pour ma part , je vous dis que la Basse et la Haute Bretagne sont des concepts géographiques du pouvoir français jacobin par ce que çà signifie basse Bretagne point le + plus éloigné de Paris tout comme basse Normandie , c'est un outil politique de dévalorisation pour les locaux .
Ce principe a été mis en place par l'Ancien régime et les Révolutionnaires ensuite ( La Terreur ce n'est pas vraiment une référence à la Liberté pour la première République , ses Robespierre , Marat , Danton , Bonaparte,L'abbé Séyès, Hébert ....Combien de crimes ?) .
La création des départements ressemble étonnamment à ce qui ce fit en Afrique par les Etats Coloniaux, quant aux régions les"experts " de Hollande ne sont pas plus malins en 2014 ...
Quant à la ligne St Brieuc / Vannes où devrait se cantonner le breton , c'est impensable à présent et complètement dépassé . C'est une affirmation face à une demande qui croit pour le breton de la part des population l'offre doit s'adapter à la demande actuelle .La ligne Loth c'était un point sur l'état à un moment donné qui n'existe plus .Chacun doit pouvoir choisir à présent .
Après l'arrivée des Normands (invasions) au X ème siècle le breton a reculé vers l'Ouest de la péninsule progressivement alors qu'il connaissait une expansion vers l' EST jusqu'au 9 ème siècle pour différentes raisons (démographiques surtout) .
Rien n'est acquis pour une langue sur son aire géographique ....vous parlez de "territoire pour le gallo " il faudrait plutôt parler de dynamique pour le gallo car comme pour le breton , celle-ci ne se fera que si les Breton(ne)s apprennent ces langues et que des structures existent pour les pérenniser .
Je précise que le gallo est une langue oïl (= bas latin) encore "un bas" mais le français est du bas latin , comme l'italien , comme le roumain , ils ont été standardisés par des linguistes (pennoù braz) , .académisés , aseptisés .... par un processus lent mais certain ...De Villers Cotterêt à Louis XIV à Jules Ferry et à Blanquer ...
C'est pourquoi nous nous comprenons et échangeons majoritairement dans ces langues ? C'est un fait !
L'humain en proximité s'exprimait dans sa langue locale il y a peu .
Il est vrai que des mots existent en breton dans le dictionnaire exemple: programme(s) = raklùn(ioù) en breton populaire programm(où) , statut(s) = dezvad(où)=-statud(où) , système(s)= reizhiad(où) = system(où) , énergie(s) = energiezh(ioù) = gremm(où) . mais = met = mez ou mes = hogen ...
En français on invente aussi des mots chaque semaine : télé- travail , présentiel , drone , ou on emprunte , je préfère la création plutôt que l'emprunt systématique , au Québec c'est le cas : magaziner = faire des emplettes , un condom = un appart , sicoter = travailler ect ...
En breton c'est pareil , il suffit de les utiliser plutôt que d'ignorer ou dire les anciens ne parlaient comme cela , c'est une évidence : la tv n'existait pas , l'ordi non plus ...
Si il y a un dictionnaire il faut l'ouvrir , chercher , çà fait partie de la réappropriation et de la connaissance personnelle ! Il n'y pas de pur jus mais des préférences . Je ne sais que très peu de choses , je suis un apprenant qui a une opinion au mieux ! Une opinion n'est pas une vérité (des faits ) .
Un individu qui écoute tranquillement avec bienveillance sera reçu par le plus grand nombre c'est certain aussi !
A -greiz kalon !
A mes oncles Joseph (tué en 1940 ) à Henri Burban (assassiné en 04/ 1944) par les nazis à Hennebont avec 5 de ses camarades ) ,à Louis ,André Julien , leurs frères tous au Maquis dès fin 1941 (Bieuzy Les Eaux ), bretonnants , défenseurs de l'unité de la Bretagne , avec qui j'ai appris ...