
Depuis 2020, CFTO a dû faire face à plusieurs défis, notamment liés à la crise sanitaire, aux tensions géopolitiques et à l’augmentation des coûts énergétiques et logistiques. Cet accord marque une étape décisive dans sa stratégie de relance
La Compagnie Française du Thon Océanique (CFTO), basée à Concarneau et leader de la pêche thonière en haute mer, vient d’annoncer un accord stratégique avec l’armement omanais Rawanq Al Salam International LLC. Cette opération, qui s'inscrit dans une dynamique de relance après plusieurs années marquées par des défis économiques, concerne la vente de trois senneurs bretons : le DRENNEC, le GLENAN et le TREVIGNON.
Un accord stratégique entre la Bretagne et Oman
Malgré la cession de ces trois thoniers à l’armement omanais, CFTO conserve la gestion opérationnelle des navires, garantissant ainsi une continuité dans les pratiques de pêche et la commercialisation des prises. Dans un second temps, CFTO assurera également la gestion de deux senneurs récents omanais, l’ADAMAS et l’ACILA, confirmant l’importance de l’expertise bretonne dans la pêche hauturière.
Les équipages bretons resteront à bord, renforçant la présence bretonne dans le secteur de la pêche thonière tropicale. Les poissons capturés seront principalement débarqués à Oman ou aux Seychelles, en fonction des besoins logistiques et des débouchés commerciaux.
Une relance économique pour CFTO
Depuis 2020, CFTO a dû faire face à plusieurs défis, notamment liés à la crise sanitaire, aux tensions géopolitiques et à l’augmentation des coûts énergétiques et logistiques. Cet accord marque une étape décisive dans sa stratégie de relance :
- Maintien des effectifs : Les marins bretons continuent d’opérer sur les senneurs vendus.
- Innovation et performance : Utilisation d’outils de suivi en temps réel pour optimiser la consommation de carburant et maximiser les captures.
- Recrutement supplémentaire : La gestion des deux thoniers omanais entraînera l’embauche d’officiers et de matelots supplémentaires.
Composition des équipages et statut des marins
Les équipages actuels de ces thoniers sont maintenus en place, conformément aux informations fournies par la CFTO. Les contrats de travail des marins restent inchangés, assurant ainsi une continuité dans leurs conditions d'emploi.
Bien que les navires battent désormais pavillon omanais, la gestion opérationnelle par la CFTO implique que les conditions de travail et de rémunération des marins demeurent conformes aux normes françaises en vigueur. Les marins bénéficient donc des protections sociales et des avantages associés à leur statut sous la législation française.
Un modèle de coopération internationale
Ce partenariat franco-omanais illustre la reconnaissance de l’expertise bretonne dans la gestion durable et performante de la pêche industrielle. CFTO, malgré la vente de navires, conserve une place de choix dans le secteur et renforce son réseau d’influence en intégrant un acteur majeur du Moyen-Orient.
À travers cet accord, CFTO confirme son ambition de surmonter les défis passés et d’affirmer son rôle de leader dans la pêche thonière tropicale. Un modèle qui pourrait inspirer d’autres collaborations entre industries maritimes européennes et partenaires internationaux.
📩 Pour toute information complémentaire, contacter Antonin Violette : aviolette at aya-communication.fr
Commentaires (3)
Chat GPT ... pourrait peut-être nous dire la composition des équipages, "bretons" ou non, qui ont et/ou vont armer ces navires; et statuts de ceux qui vont y travailler? Et leurs conditions sociales, ainsi que sous quelle forme les rémunérations de tout "l'équipage sont/ont été négociées ?
MON utilisation du mot "composition" incluait que sur ce même navire l'idée de personnes ou de groupes nationalement, ethniquement, de compétences, de statuts différents ; et donc de traitement salariaux, syndicaux, voire de vie à bord pouvaient être différenciés. Sous des législations différentes.
Apparemment ChatGPT n’a pas su cerner cette question précise, pas assez explicite de ma part, certainement. D’autant plus que ses renseignements concernant cette profession , qui ne court pas les rues si j’ose dire, ne lui ont pas été apportés, ni intégrés. Pour une bonne raison que peu de français et de Bretons connaissent ces métiers de marins et pêcheurs, et bien davantage encore les questionneurs/programmateurs, ces nourrisseurs des IA… domestiques encore pour l’instant !
J'ai personnellement connu et surtout vécude 1970 à 1974 , quelque chose d'à peu près équivalent dans l'Histoire thonière ! Ce même type d'arrangement, ou "d'accord stratégique entre Bretagne et Oman", de participation et maintient "d'opérants" bretons, et de "gestion" par un armement breton(?), dans une autre partie du monde, en Afrique. Cela a concernait un armement thonier au Sénégal, la SOSAP.
Il y a sans doute quelques différences, notamment concernant les navires qui ici sont existants déjà et vendus à cet armement d’Oman, alors que ceux qui de la SOSAP furent construits en France, en Allemagne avec des financement "européens" il me semble, et la gestion assurée par l’Armement Charlot de Concarneau!...
Une partie de la flotte thonière de la SOSAP venaient de Russie, certainement avec d'autres financements, et motivations je suppose.
Nulle doute chez moi que l'évolution de l'I.A en général nous réservera beaucoup de surprises.