Lors des Breujoù Breizh/ Etats généraux des langues et de la culture le samedi 25 avril à St-Avé, Fabien Lécuyer apporte des éléments à propos du gallo, la langue

Lors des Breujoù Breizh/ Etats généraux des langues et de la culture le samedi 25 avril à St- Avé, Fabien Lécuyer apporte des éléments à propos du gallo, la langue traditionnellement parlée en Haute Bretagne. Locuteur du breton et du gallo, le journaliste Fabien Lécuyer est un des principaux porte-paroles des gallésants. Il prépare un livre à sortir prochainement aux éditions Le Temps : "Le Manifeste du gallo".

D'après Wikipédia le gallo est traditionnellement parlé en Ille-et-Vilaine, en Loire-Atlantique et dans l'est du Morbihan et des Côtes-d'Armor, derrière une frontière linguistique allant de Plouha à la presqu'île de Rhuys. La limite orientale du gallo est moins claire, car il existe un continuum avec les langues d'oïl voisines. Certains linguistes considèrent par exemple que le gallo s'étend dans des régions contiguës à la Bretagne historique en particulier en Mayenne.

Comme il n'y a pas de critères universellement acceptés pour distinguer les langues des dialectes, il n'y a pas de réel consensus sur la nature du gallo. Bien qu'elle soit essentiellement orale, cette langue est l'objet d'études universitaires et d'efforts de standardisation, et des ouvrages en gallo sont régulièrement publiés. Cependant, contrairement au breton, le gallo ne bénéficie pas d'une longue tradition de défense et de protection. Les deux ont toutefois été reconnues conjointement « langues de Bretagne » par le Conseil régional de Bretagne en 2004. [...] Malgré quelques initiatives pour l'enseigner à l'école et dans les universités, le gallo est en voie d'extinction. Les locuteurs sont généralement âgés et la transmission intergénérationnelle est très faible. Le gallo est considéré comme sérieusement en danger par l'Unesco. Le nombre de locuteurs du gallo est difficile à évaluer et il peut varier selon les estimations. D'après un sondage réalisé en 2013, le gallo et le breton auraient un nombre similaire de locuteurs, puisque 5 % des habitants de la Bretagne historique parleraient couramment le gallo, et 6 % le breton.