

Le plan de Poutine au début était d'annexer l'Ukraine comme Saddam Hussein a voulu annexer le Koweït. Il s'agit tout simplement d'une tentative de voler les richesses du voisin.
L’Ukraine est l’un des pays les plus riches d’Europe en termes de ressources naturelles :
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Gaz naturel : Le pays possède d’importants gisements de gaz naturel, notamment dans le Donbass et en mer Noire. Selon l'International Energy Agency (IEA), les réserves en mer Noire sont estimées à 5400 milliards de mètres cubes, auxquels s’ajoutent les 2000 milliards de m³ du bassin de Donetsk. Ces réserves, si elles étaient pleinement exploitées, pourraient fournir l’Europe pendant plus de 12 ans, réduisant ainsi sa dépendance au gaz russe.
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Charbon et minerais : Le Donbass est riche en charbon (107 milliards de tonnes en 2013) et en minerai de fer (7 milliards de tonnes à Krivoï-Rog). L’Ukraine possède également un gisement de manganèse à Nikopol, l’un des plus importants d’Europe.
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Terres rares et lithium : Ces ressources sont essentielles pour les technologies du futur, notamment les batteries électriques. L’Ukraine possède un potentiel de 500 000 tonnes d’oxyde de lithium, ce qui en ferait l’un des plus grands gisements d’Europe.
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Terres agricoles : L’Ukraine est l’un des premiers exportateurs mondiaux de céréales, et ses terres noires ultra-fertiles nourrissent une grande partie du globe.
Ces richesses stratégiques expliquent pourquoi la Russie cherche à contrôler non seulement le Donbass, mais aussi toute la façade maritime ukrainienne.
Pourquoi la Russie veut contrôler la mer Noire et Odessa ?
L’exploitation du gaz en mer Noire avait déjà débuté en 2012 avec la participation de BP et Shell, mais l’annexion de la Crimée en 2014 et le début du conflit dans le Donbass ont stoppé les projets en raison de l’insécurité. Aujourd’hui, le contrôle de la côte ukrainienne par la Russie aurait des conséquences stratégiques majeures :
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Priver l’Ukraine de ses ressources énergétiques : Sans accès à la mer, l’Ukraine perdrait la possibilité d’exploiter les gisements sous-marins, rendant son économie encore plus dépendante des importations.
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Renforcer le monopole énergétique de la Russie : En empêchant l’Ukraine d’exploiter son gaz, Moscou conserve son influence sur le marché énergétique européen et maintient sa capacité de pression sur les pays de l’UE.
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Sécuriser une zone d’exploitation pour la Russie : Avec la Crimée déjà annexée et le contrôle du Donbass, il ne manquerait à la Russie qu’Odessa et le littoral sud pour s’assurer un contrôle total sur ces ressources.
Dans ce contexte, la stratégie de Poutine rappelle celle de Saddam Hussein en 1990, lorsqu’il avait tenté d’annexer le Koweït pour s’emparer de ses ressources pétrolières.
Poutine, un Saddam Hussein avec des armes nucléaires ?
L’invasion de l’Ukraine par la Russie ressemble étrangement à l’invasion du Koweït par l’Irak en 1990. À l’époque, Saddam Hussein avait justifié son attaque par des raisons historiques et politiques, mais l’enjeu principal était avant tout économique : mettre la main sur les vastes réserves pétrolières koweïtiennes pour renforcer la position de l’Irak sur le marché mondial.
De la même manière, Poutine justifie son offensive par des considérations idéologiques – la protection des russophones, la lutte contre l’OTAN, la prétendue « dénazification » – mais la réalité est plus terre-à-terre : il s’agit d’une guerre pour le contrôle des ressources.
Comme Saddam Hussein, Poutine est un dictateur qui repose sur une économie largement basée sur l’exploitation des ressources naturelles. Et comme Saddam, il a sous-estimé la réaction de la communauté internationale. Si le régime irakien a été balayé après sa défaite militaire, Poutine risque, à terme, de connaître un destin similaire.
Conclusion : Une guerre qui dépasse l’Ukraine
L’invasion de l’Ukraine ne se résume pas à un conflit territorial ou idéologique. Elle s’inscrit dans une lutte plus large pour le contrôle des ressources stratégiques de demain. En mettant la main sur les richesses énergétiques et minières de l’Ukraine, la Russie tente de consolider son statut de puissance économique et énergétique face à l’Occident.
Cependant, comme l’histoire l’a montré avec le Koweït, les guerres de ressources ne se terminent jamais bien pour les agresseurs. L’isolement croissant de la Russie, la résistance ukrainienne et la mobilisation internationale pourraient bien transformer cette invasion en un désastre stratégique pour le Kremlin.
Commentaires (10)
Zelensky s'est fait élire grâce à un programme anti corruption avant de se faire griller avec les pandora papers. Heureusement pour lui, 5 mois après, c'est le début de la guerre.
Les états unis ont bien armé hitler pour lutter contre la russie communiste. Ainis, rien d'étonnant à ce qu'un président juif s'allie avec des nazis contre les russes.
Tout comme aujourd'hui, ils financent le terrorisme international par le biais de la dictature saoudienne installée par les anglais.
La russie aurait pu aussi dire qu'il y avait des armes de destruction massive en ukraine.
" Ils finissent le plus souvent renversés suite à une défaite militaire. " ou grâce à l'aide d'autres pays mais c'est bizarre car d'habitude ceux-ci remplacent plutôt les démocraties par des dictatures militaires.
" la sagesse collective" Comme en 17 en russie, en 33 en allemangne ? en france en 40 ?
"La foule est la mère des tyrans."
Pour une colonisations d’une partie plus ou moins importante de l’Ukraine, en annexant au préalable toute la « bande côtière » jusqu’à la Moldavie/Transnistrie, s’était la priver des débouchés industriels et des facilités d’exportations de tous ses produits, notamment agricoles, par mer.
Pour utiliser des accès à la Mer Noire à permettre à l’Ukraine, imposer des droits de passage conséquents pour les produits ukrainiens vers les ports, ainsi soumettre une part de l’économie ukrainienne aux exigences et contrôles russes.
Pour utiliser ces territoires importants et en faire, en plus des intérêts industriels qu’ils présentent, une vaste tête de pont en tenaille, pour les offensives vers l’ouest de l’Ukraine., suivant les buts de guerre qui seraient, pourraient être l’annexion totale, ou de la plus grande partie de l’Ukraine.
Pour avoir la main mise comme vous le souligner toute latitude pour exploiter pour le compte de la Russie, toutes les richesses que cette Mer Noire peut receler.
Mais cette annexion/ charcutage d’une part des terres ukrainienne, quels que soient les raisons et prétextes invoquées, reproduit, reproduira là les mêmes « effets » créés arbitrairement, artificiellement et par les armes ! Cette annexion violente, humainement illégale, là-bas comme ailleurs sera la même « cause » qui verra au fil du Temps, les mêmes revendications de ré-unification de territoires charcutés, avec éventuellement des violences, des instabilités, des refus de reconnaître ces dépouillements et agressions et des régressions économiques provoquées ou de ces privations de liberté, et des mépris « culturicides ». Car l’Ukraine ne renoncera pas à reforger son unité, parier le contraire serait une erreur, et de penser que les choses resteraient l’état et acceptées !
Il y a aussi une autre leçon, non de l’histoire des vexations actuelles à un moment comme évoquée dans le précédent article sur la « russophonie » en terre ukrainienne, mais de l’Histoire qui est celle de la mémoire des Hommes qui conserve les souvenirs des causes et effets successifs et alternatifs, l’une devenant l’autre ! Et vice versa !... dans une longue, très longue litanies des misères !
Si Nous ne considérons pas un effet antérieur qu’est la disparition d’une bonne part de la population ukrainienne, et en oublions LA cause première qui est la décision d’éliminer, tuer, mettre à mort en affamant d’un grand nombre « d’Ukrainiens » de ces terres de l’Est ukrainien sous Staline qui en a décidé, et ce vide ainsi organisé « occupé par une recolonisation, accaparement des terres par des colons Russes, qui sont ces russophones en question aujourd’hui, nous ne pouvons pas comprendre, que l’on le regrette ou non les choix ukrainien d’aujourd’hui, que « humainement » la réaction ukrainienne est dans une certaine logique compréhensible !
Remonter à La Cause première, qui n’est jamais la première, dont découlent toutes les misères du Monde, pas une mince affaire !
Les poulations ukrainiennes, n’ont pas oublié ceux que l’extermination par la faim voulue par « staline » et ce système communiste qui ne l’était déjà plus à peine né ! L’espace ainsi « libéré » en toute dés-humanité, a été colonisé par les Russes dont certains sont encore vivants au Donbass et qui justifient aujourd’hui les massacres de Poutine, au nom aussi comme prétexte la langue russe de colonisation, de cette partie de terre ukrainienne.
L’Ukraine, enfin ceux qui l’on dirigée auraient pu choisir la voie de la suisse mais l’Histoire de l’Ukraine n’est nullement celle de la Suisse ! Mais peut-être davantage celle de la France…et de la BRETAGNE !
pas son élection. Sa popularité est indéniable voire exceptionnelle .
L'argent ne fait pas forcément gagner une élection. Les exemples sont multiples à commencer par les milliardaires américains Rockfeller, Perrot et Forbes, tous battus aux présidentielles américaines. Plus près de nous, Zemmour a été financé par qui vous savez, aussi très riche et il a perdu. Remettre en cause l'élection de Zelinsky c'est reprendre les arguments de Poutine qui a d'ailleurs voulu destituer voire assassiner Zelinsky.
Par contre je sais de source sûre que les Russes avaient déjà en 2003 l'intention d'envahir l'Ukraine. Les USA et la Grande-Bretagne le savaient très bien.
Merci pour l'info.
On voit encore que la trahison Russe du Mémorandum de Budapest (1994 entre Russie, GB, Allemagne et Ukraine) est un énième crime contre la Paix. L'intégrité et l'indépendance de l'Ukraine contre l'abandon d'un arsenal nucléaire hérité de l'URSS, fut une bourde historique majeure.
L'histoire gardera que la passivité de l'Occident après les précédentes agressions russes (2008 : Géorgie, 2014 : Crimée, ...) devait être interprétée telle un moyen de pousser le régime soviéto-poutinien et son hubris à la faute.
Il ne faut, en aucune circonstance, jamais, abandonner la sanctuarisation procurée par la détention de l'arme nucléaire contre des promesses. Elles deviennent vite des chiffons de papiers entre les mains de dictateurs et prédateurs.
Il ne faudrait pas que cette abominable agression puisse justifier un pseudo "droit du plus fort" (Rousseau) d'un détenteur d'armes nucléaires à envahir ou détruire ses voisins selon son bon plaisir, prétextes divers et sordides intérêts. Les armes nucléaires sont et doivent rester de non emploi et de non chantage.
AV