
Bande-annonce - L’ Épée du Roi Arthur
Réalisation : Le Puy du Fou – 181214 vues
Avec ses sites emblématiques tels que la forêt de Brocéliande, la Bretagne possède un potentiel inégalé pour développer un parc d’attraction ou des initiatives culturelles ambitieuses autour de ses légendes et de son histoire. Pourtant, contrairement à la Vendée, la région semble incapable de transformer ses richesses culturelles en leviers touristiques majeurs.
Le Puy du Fou, situé en Vendée, continue d'attirer des millions de visiteurs chaque année avec ses spectacles grandioses. En 2025, le parc dévoilera un nouveau spectacle intitulé L’épée du roi Arthur, remplaçant celui consacré aux Chevaliers de la Table Ronde. Ce spectacle, mêlant effets spéciaux et légendes arthuriennes, mettra en scène des personnages emblématiques comme Merlin, la fée Morgane, ou Tristan. Une prouesse artistique qui illustre l’audace vendéenne, mais qui met en lumière un échec regrettable pour la Bretagne : son incapacité à capitaliser sur son propre patrimoine légendaire. La toponymie arthurienne surfaite et collée de la forêt de Brocéliande fait pâle figure à côté du Puy du Fou.
Une matière arthurienne bretonne exploitée… en Vendée
L’histoire et les légendes arthuriennes, pourtant enracinées dans la culture bretonne, sont désormais mises en scène loin de leur terre d’origine. Le nouveau spectacle du Puy du Fou promet une aventure palpitante où Tristan devra libérer Excalibur pour sauver les chevaliers de la Table Ronde. Le parc, fidèle à sa stratégie, s’approprie ainsi un mythe breton pour l’intégrer à son univers. À la clé : une chasse au trésor géante et un engouement populaire sans précédent.
La Bretagne : une terre d’histoire sans vision stratégique ?
Avec ses sites emblématiques tels que la forêt de Brocéliande, la Bretagne possède un potentiel inégalé pour développer un parc d’attraction ou des initiatives culturelles ambitieuses autour de ses légendes et de son histoire. Pourtant, contrairement à la Vendée, la région semble incapable de transformer ses richesses culturelles en leviers touristiques majeurs.
Comme le souligne l’article de Tudwal Ar Gov sur le site Ar Gedour, la Bretagne préfère s’en remettre à des festivals annuels, certes importants, mais qui ne peuvent rivaliser avec des structures pérennes comme le Puy du Fou. À l’exception de projets comme la Vallée des Saints ou Breizh Odyssée, il n’existe pas d’initiative bretonne d’envergure capable de mettre en valeur l’histoire ou la matière légendaire de la région. Où sont les batailles de Ballon, de Saint-Aubin-du-Cormier, ou encore les aventures de la Cordelière et de Surcouf ? Saint-Aubin-du-Cormier a toutefois entamé un spectacle son et lumère annuel qu'il faut saluer.
Une question de vision et de leadership
L’absence d’un projet ambitieux reflète aussi un manque de vision politique et culturelle. Là où un Philippe de Villiers a su bâtir un empire à partir des ruines du château du Puy du Fou, la Bretagne peine à trouver des leaders capables de porter de tels projets. Selon certains, la région vit trop dans le passé ou dans une vision strictement festive de sa culture, oubliant l’essentiel de son histoire.
Un paradoxe breton
Le contraste est frappant : alors que la Vendée, en pleine résilience, a su pardonner les horreurs de la Révolution tout en valorisant son patrimoine, la Bretagne semble, elle, rester enfermée dans une mémoire divisée et peu exploitée.
Une opportunité manquée… mais encore possible ?
Avec L’épée du roi Arthur, le Puy du Fou montre qu’il est possible de transformer une légende en un spectacle immersif, attirant un large public tout en contribuant à l’économie locale. La Bretagne, qui possède pourtant toutes les clés pour réussir dans ce domaine, pourrait-elle encore rattraper ce retard ? Une mobilisation des acteurs culturels et politiques pourrait permettre de poser les bases d’un projet ambitieux, pour enfin faire de l’histoire bretonne un levier d’attractivité et de fierté.
Commentaires (42)
Malheureusement, peut-être de Chat GPT est polué lui aussi par des cartes de la Région bretagne B4 ?
Depuis 1789, La Bretagne n'est plus une province avec un parlement qui la dirige et sans finances propres. Elle est découpée en 5 départements puis séparée en 2 régions administratives, ce qui ne facilite pas la cohésion ni les initiatives locales.
Évidemment, ce n'est pas le peuple breton qui a choisi cette situation qui nous désert tous les jours, mais le pouvoir républicain français qui nous met des entraves par étapes successives. En plus de l'effacement de notre identité et culture.
Voila pourquoi "rien" ne se fait de typiquement breton en Bretagne. juste les affaires courantes.
Pour la Vendée, c'est un département issu du Poitou, où les Révolutionnaires ont pratiqué
une répression punitive et des massacres (qui se sont étendus en Bretagne sud et en Anjou). Puis il y a eu repeuplement et la "création" du vendéen comme "peuple" et "culture" dans la République.
Le fait est que les Vendéens font ce qu'ils veulent même des spectacles anti-républicains et réactionnaires avec la bénédiction de l’État qui s'en sert comme d'un village Potemkine pour faire voir ce que c'est qu'un campagne domestiquée.
L'état se sert aussi de la Vendée (comme César des Pictones) pour "emmrd" les bretons et se faire plus grosse que la bœuf en élargissant la Vendée (85) qui n'est qu'un département aux territoires limitrophes (jusqu'à Nantes-Rezé 44 et Cholet 49)
Les plus grands ennemis de la Bretagne, (souvent Vendéens) finissent leurs carrières dans les ministères à Paris.
D'autant plus qu'il y a une temporalité jouant pour la Vendée : largement sous-equipée en infrastructures jusque dans les années 80, elle a connu un investissement massif de l'Etat qui l'a artificiellement mis en tête d'un dynamisme d'abord atlantique.
Le Vendéen est alors devenu majoritairement chauvin et soit disant respectueux des valeurs et cultures traditionnelles de France.
Mais allez lui dire que Nantes doit être rattaché à la Bretagne, et il devient un jacobin de la pire espèce, sachant à quel point son économie est archi-dependante de Nantes, ville pourtant symbole de sa répression (quand les Nantais sont partis vivre au sud-Loire, là où les terrains étaient les moins chers ou faire sa résidence secondaire en Vendée, moins cher que la côte du 44 et du 56 colonisée par les Parisiens).
Il faut reconnaître aux jacobins le tour de force d'avoir ainsi lié deux oppositions possibles à sa politique : une Nantes républicaine (même si girondine avant la répression) et une Vendée de droite catholique.
Nantes se satisfait d'un precarre que ne lui permet pas la Bretagne (où aucune ville ne peut vraiment prétendre à plus que son département : là est toute la valeur de la réunification Bretagne, équilibre et harmonie... Même chose avec Rennes et la Mayenne, moins évident, car un peu contesté par Le Mans et Angers mais surtout sans la propagande agressive des 40 dernières années).
Sur l'article, il est en tout cas malhabile d'autant présenter la Vendée comme un modèle pour la Bretagne alors qu'en dehors d'un parc d'attractions, c'est la Bretagne qui a servi de modèle à la Vendée.
Et que le Puy du Fou mette la légende arthurienne en scène ne peut être que positif. Ce ne sera pas la première récupération en dehors de sa sphère originale.
La Bretagne est découpée en 5 départements.
Début 1790 : instauration des Conseils Généraux à la place de Provinces.
Puis guerre de répressions des opposants à cette Révolution bourgeois et Parisienne : Massacres, incendies d'un village sur 3, 1/3 de la population de la Vendée disparue ...
sur Google :
"La notion de département apparaît dans l'histoire après celle de Conseil général. En effet, le 22 décembre 1789 peu après la révolution française, le conseil général est créé. L'assemblée constituante crée le département le 26 février 1790."
Rien à voir avec Monarchie / République mais avec État fédéral respectueux des contrats signés avec les provinces faisant parties du royaume de France, et des révolutionnaires qui veulent faire "table rase du passé" (de notre passé) pour nous imposer leur organisation étatique centralisé et uni-culturelle.
Et de mettre la statue d'Alain Barbetorte, auparavant à l'entrée, dans un couloir excentré face à des toilettes.
Réponse d'un employé "c'était soit ici, soit nulle part, faute de place ". Après un chantier ubuesque qui aura vu le lieu culturel le plus riche de Nantes (qui renomme "culture" un parc d'attractions d'animaux mécaniques -a l'heure de l'effondrement de la biodiversité, quel symbole plus mortifère possible ? l'inculture du nanto-ligérien est vertigineux) fermé pendant plus de 10 ans.
Place il y a, choix a été fait.
Cette appellation d'un mouvement contre-révolutionnaire est issue du nom de Jean Chouan qui combattait entre Rennes et Laval ! donc rien à voir avec la Vendée !
Cela viendrait aussi des chouettes en Gallo ?
En Bretagne aussi il y a 2 géants culturels :
- le festival Interceltique de Lorient
- les Vielles Charrues
- Le Vieux gréements Brest ....
Le Puy du Fou reste une réussite commerciale exceptionnelle, reprise en Espagne (Castilla La Mancha), et qui fait cogiter pas mal ailleurs. La région Centre-Val-de-Loire qui regorge de patrimoine voulait aussi créer son parc d'attractions il me semble sur un modèle Puy du Fou.
Concernant la Bretagne, il y a une exceptionnelle capacité à se désunir, se combattre. Tu as 40 personnes, cela se termine en 50 chapelles. Et aussi toujours une propension à faire l'éloge de l'amateurisme. Même l'Interceltique souvent vanté, je suis toujours étonné quand j'y vais par l'amateurisme dans l'organisation, ou des expositions, qui semblent avoir été faites avec un budget de 3 €...par contre nous ne manquons pas de festivals, à profusion même.
2. Ce qui me frappe souvent c'est aussi la confusion avec la Vendée militaire circonscrite autour de Cholet véritable lieu de l'insurrection vendéenne 40 kms autour environ .
3. C'est également l'emploi par Philippe de Villiers de vocabulaires en contradiction avec le patrimoine qu'il défend " la terre " , il parle" d'identité vendéenne" , du terroir qui a fait la France ect ... Mais il adopte les codes républicains de ceux qui ont réprimés cette révolte .
C'est à dire que la Vendée c'est une partie du Bas Poitou avec les Deux Sèvres sous l'ancien régime ; Poitiers la Vienne le Haut Poitou . Code brisé ou est ta province du Poitou ? Divisée entre L'Aquitaine et les pays de la Loire .
En outre , il fait références aux provinces très souvent Normandie , Lorraine où il a de vieilles origines familiales ... Mémoire biaisée ?
Enfin l'ancien Préfet de Villiers est atteint d'un oubli fâcheux qu'il n'évoque jamais et pour cause " les pays de la Loire " qui n'ont aucune filiation historique , géographique , humaine que dans celles des énarques et techno - franchouillards . Code tronqué !
Comme le mentionnait Patrick Maréchal " ancien président du Conseil Général de la Loire-Atlantique chacun sait que la Vendée est une région à elle seule " je cite .
Indéniablement , il y a une réussite " vendéenne " d'attractivité d'entreprises moyennes et plus importantes , Janneau , Bénéteau Cougnaud ect ... Le tourisme littoral de masse que chacun peut constater , une progression démographique due aux installations de parisiens et retraités . Le puy du Fou est un repère touristique aussi .
Par contre elle n'a aucune villes de rayonnement national ...
Les Vendéens préfèrent l'artifice vendéen à leurs racines poitevines en somme .Ils ont oublié ce trait fondateur du Poitou . C'est leur identité ; ils sont poitevins ! Ils se sont créés une identité dénaturée du vrai en s'appropriant la Vendée militaire , c'est un fourvoiement quelque part .
La Bretagne sait que Nantes et le pays nantais c'est la Bretagne par ses marques !
La Loire-atlantique est prisonnière de cette région pays de la Loire par la falsification de son
histoire toute bretonne , de ses populations , de sa géographie de son identité bretonne et sa culture .
Et qui impose une explication. Cette confusion ne peut-être possible que parce que Paris, plus que la tolérer, la promeut.
La Vendée sert de "soupape à folklore" à la RF. Il en faut bien, afin de donner le change en se présentant tolérant à la diversité.
Et en même temps de caution à repentance de sa révolution de 93. Les massacres des opposants à la convention, plus ou moins modérés, ont eu lieu partout et sont quasiment oblitérés de l'Histoire, toute la France aurait rejoint le mouvement avec enthousiasme. Il n'y a que l'insurrection de Vendée, ayant pris des proportions plus grandes qu'il est impossible à mettre sous le tapis. Elle devient donc la seule opposition autorisée dans les mémoires, d'autant que venu d'un morceau de Poitou qui n'a jamais particulierement brillé en ayant toujours été que très rural (et ce qui explique aussi le relatif succès des insurgés), reliant les antirevolutionnaires exclusivement à des bouseux forcément arriérés.
Et qui n'aurait jamais pris dans les villes. Ce qui est faux, à commencer par Nantes. Mais celle-ci est présentée comme celle ayant "sauvé la Révolution".
Et réunir les deux dans une administration a de multiples avantages idéologiques.
D'un côté, la Vendée peut jouer de son identité mais elle n'en devient que folklorique dans la mesure où elle est ultra-dependante de Nantes, n'ayant plus de véritables liens avec le reste du Poitou, lui-même dissous et redissous.
De l'autre, ce pré carré pour Nantes l'a retient de larguer les amarres pour rejoindre la Bretagne. Le titre de capitale est une chose, avoir tout un département, le plus dynamique de France, avec encore un énorme potentiel (notamment immobilier, bien que le modèle guichardiste est plus qu'à bout de course, il peut encore s'exprimer en Vendée et nos"élites" ne sachant pas faire autre chose...) à sa botte, c'est beaucoup plus difficile de le lâcher.
Et donc on se retrouve avec un petit département au folklore suffisamment français (au contraire d'une certaine péninsule) que Paris laisse particulièrement briller, d'autant qu'il ne revendique finalement rien: pas de retour à son Poitou, ni de retour du roi.
Cerise sur le gâteau ? Il empêche la réunification d'une Bretagne qui, dans tous ses fondamentaux, remet en cause l'essence républicaine française.
En attendant, et sans remettre en cause les qualités vendéennes, ni oublier que la Bretagne n'est toujours pas un modèle, c'est le département qui consomme le plus de pastis par habitant. On a vu mieux niveau identité charnelle. Et donnée totalement folklorisé tant jeunes et peu éduqués vendéens l'évoquent à la rigolade.
Il n’y a plus de place pour la reconstruction de l’identité nationale bretonne.
Mais pourquoi donc dans le Choletais personne ne revendique la Vendée militaire à ce point ?
C'est curieux ?
Quant à la Bretagne , elle sait avoir été nation et demeure un peuple quoiqu'on en dise .
La Vendée connaît un dynamisme amis comme ailleurs le solde naturel du aux naissances est en chute libre depuis plusieurs années et le vieillissement des populations très fort avec l'arrivée des retraités dans le département qui accentue ce phénomène , la Bretagne n'y échappe pas non plus ....La France également est rentrée en hiver démographique sévère !
L'ouvrage " la peste blanche " du Professeur Alfred Sauvy et Roger Chaunu journaliste est prophétique sur le sujet car cette tendance lourde touche toute l'Europe .
Quant à la culture bretonne , elle maintient autant que possible notre originalité , c'est difficile mais existe encore ...la langue bretonne est en danger .
Nous nous devons d'espérer à mieux .
Il me semble que le parc d'attraction du Puy du Fou célèbre le baptême de Clovis (quelques années avant 500). Or cet endroit où coule non loin la Vendée était inclus alors dans le royaume des Visigoths depuis 418, dont les rois étaient baptisés environ depuis 341.
Fou provient du latin fagus (hêtre, mot germanique qui lui a été préféré à cause de l'homonymie fou/folle). On retrouve cette racine latine dans Fay-de-Bretagne ou Le Faouët. En gallois aussi, hêtraie se dit ffawydd. En français, cette racine subsiste dans le mot fouet.
Niveau intellectuel, un auteur fait l'admiration d'une certaine extrême-gauche: François Bégaudeau.
Niveau artistique, un artiste qui n'aura fait qu'un tube potache se retrouve propulser sur toutes les scènes et plateaux de l'extrême-progressisme, jusqu'au JO: Philippe Katerine.
Deux vendéens (étant passé par la case Nantes, Bégaudeau dira d'ailleurs que ce qu'il préfère dans cette ville, c'est qu'elle n'a pas d'identité). Allant totalement à l'encontre du cliché sur le Vendéen.
Sorte d'évolution des choses suivant encore la même logique que la Bretagne avant elle, qui ne produit plus grand monde à l'audience hexagonal. Creu de vague ou plutôt des créateurs qui ne rentrent pas dans les cases connues ou admises ?
En parallèle, un auteur mayennais d'origine va à l'encontre de ses voisins en se faisant le chantre de la dénonciation de l'islamophobie en France. Un auteur qui a commencé en surfant sur Houellebecq. Auteur d'un livre évoquant entre autres l'indépendantisme breton (pour mieux le ridiculiser): l'aménagement du territoire par Aurélien Bellanger. Comme un air de revirement, apparu avec sa moustache (dernière mode pileuse en date).
Assez étonnant que ce sont les contrées les moins peuplées de ce quart nord-ouest qu'on dit conservateurs (et bien plus les 4 PdL que les B5 d'ailleurs) qu'on trouve des référents / influenceurs plus à gauche que la gauche (et finalement plus jacobin que le roi).
Tout de même l'impression d'une queue de comète de ce que Todd a dénommé les "catholiques zombies".
A noter également l'entrisme de la Région PdL dans le musée départemental Dobrée: l'espace familial (et oui, il faut commencer par les enfants) est financé par la région PdL.
Annoncé sur le site.
Et sur place avec une feuille A4 scotchée (qui sera sans doute remplacée par quelque chose de plus couteux, d'affreux terroristes bretons immigrés, intolérants au vivre-ensemble et falsificateurs d'histoire ne manquant pas de dégrader les biens publics du phare universel de la grandiose République Française).
Allez voir le twitter du département, le mot Bretagne est totalement expurgé, sauf quand il est obligé (Montoir de Bretagne par exemple).
Le Musée Dobrée est un témoignage édifiant de débretonnisation, et, je me répère le logo de la collectivité PdlL n'est pas le plus gros problème. Le récit qui expurge la Bretagne de l'histoire du site, la statue d'Alain Barbe-Torte remisée : c'est infiniment plus grave.
Les logos, on en voit partout. Pas sur que le grand public fasse la différence entre celui de la région et celui du département.
Inutile de faire du zèle lorsque le pouvoir est ailleurs.
Les artistes en Bretagne font du bon travail.
Il est heureux que les légendes bretonnes et celtiques soient depuis longtemps mises en avant et exploitées hors de France et du pouvoir central.
la Vendée (le Bas-Poitou, le Poitou-Charentes, les Pays de la Loire, bref, peu importe comment vous l'appelez), c'est français, c'est la France.
La Bretagne, ce n'est pas la France.
Tout part de là en réalité. Et oui les français s'intéressent plus à la France qu'à nous. Que ce soit l'électeur de Mélenchon qui lit Libération ou le lecteur de Valeurs Actuelles.
Chrétien de Troyes a écrit en "vieux français" teinté de nombreux traits dialectaux champenois. Pas en gallois ou en breton.
Il est quand même à l'origine d'une grande partie de la littérature arthurienne qui est restée jusqu'à nos jours.
Malheureusement, et sans doute l'un de ses principaux points faibles (avec les divisions politiques incessantes), la civilisation celtique n'était pas une civilisation de l'écrit, et ce, volontairement (car on a la preuve que la maitrise de l'écriture existait), sans doute lié à des croyances religieuses et à la mainmise des druides, peu partageurs de leur pouvoir...
Cette mythologie là (arthurienne), si elle concerne bien évidemment la Bretagne, en s'inspirant en particulier de son Histoire et de ses légendes, est un ciment culturel de toute l'Europe nord-occidentale en réalité.
À côté, le Hellfest Land fait son business avec la brasserie vendéenne Mélusine (l'imaginaire poitevin empiète, en plus de la notion toute relative de "local"). Brasserie qui, par ailleurs, propose la... Bière nantaise... (je ne sais pas si c'est suite à un rachat ou à une vulgaire stratégie marketing).
Heureusement, on peut constater chez les brasseurs du 44 un attachement à la Bretagne pour beaucoup et pour les autres, un dédain du ligérien. Même la brasserie du Bas-Chantenay, le (la ?) LAB, qui a dû certainement bénéficier de soutien politique et cciesques n'a même pas mis la Loire en avant mais l'Atlantique (Little Atlantique Brewery).
Un retour de "atlantique" à toutes sauces qui rappelle les heures sombres des débuts de mandat de JM Ayrault. Mais qui restait plus pertinent que le "Loire" à toutes les sauces de la fin.
Il faut dire que JMA ne s'était pas encore imposé totalement. JMA imposé à Nantes par le PS jacobin, grâce à l'aide de l'Angevin Properen (nom breton ?). En tout cas, on comprend l'importance pour Paris d'imposer à cette ville un parachuté. Volontairement ou non, JMA n'a jamais rien compris à cette ville: c'est un Maugeois. Au moment où Nantes perdait son identité prolétaire et que le PS devenait le parti des classes tertiaires supérieures, l'idéal pour remodeler des mentalités (en plus du potentiel foncier). En parallèle, et sans condamner la base de la démarche à saluer, une exagération de l'importance de l'épisode négrier de la ville qui au final en fait l'alpha et l'oméga dans l'esprit de beaucoup sur le développement de Nantes. Alors que son monument le plus imposant, le Château des Ducs de Bretagne lui est antérieur. Ou pour en revenir à Dobrée, des amateurs faisaient aussi fortune sans commerce d'esclaves. Cela impose aussi une certaine focale sur la bourgeoisie mercantile de Nantes, pas forcément à son avantage, mais prenant alors encore un peu plus de place à la Nantes ouvrière.
Hâte qu'un universitaire se penche un jour sur l'ingénierie sociale ayant eu lieu à Nantes. C'est vertigineux.
C'est de la culture actuelle qui ne récupère pas celles des voisins à son profit.
Le Puys du fou fait feu de tous bois.
L'éléphant remplace l'hermine !
La culture bretonne n'a pas besoin de subventions ni de ministère.
Elle a juste besoin de liberté pour s'exprimer et s’épanouir.
Éléphant qui passe de mode, après un délire ayant pris à vouloir en faire le nouveau symbole de mode, c'est finalement la Grue Jaune qui semble s'imposer. Il y a aussi la Tour LU.
Comme quoi, le passé industriel tient à cœur aux Nantais et il est bien dommage que le site des Chantiers n'ait pas accueilli des ateliers de pointes autour du nautisme plutôt que des manèges.
La Tour Bretagne va enfin être rénovée et embellie. En espérant que ce soit une réussite et que personne n'en profite pour en changer le nom...
Il y a aussi le nouveau pont Anne-de-Bretagne. On peut espérer le bilinguisme sur site (parce qu'il ne serait jamais respecté dans la com et autres paperasses) mais il faudrait aussi faire plus que les trois pauvres hermines (un moindre mal, mais ils seraient aussi capable de s'en débarrasser).
- à la place des Chantiers de l'Atlantique ou ACB = Bretagne, il y aurai pu avoir un centre nautique de sport et de recherches.
Après son échec que nous "déplacer" l'aéroport, il nous impose son hôpital !
Un échec prévisible au vu de celui de Lorient, suivant une émission TV Nantes avec contradicteurs à Vinci.
Tout une "culture officielle" hors sol à grand frais d'argent municipale.
Qu'aurions-nous fait avec seulement 10 % de ces sommes pour faire revivre la culture bretonne de Nantes ?
l'abus du bénévolat au puy du fou , un rendez vous manqué pour l'inspection du travail.
La légende de l'autofinancement au puy du fou ou une aventure de 50 ans pour les deniers publics.
Certains l'ont d'ailleurs souligné le parallèle avec le Hellfest est possible. 100 hectares de terres spoliées pour des urbains en manque d'imaginaire.
Heureusement ceux qui connaissent la culture et l'histoire bretonne savent très bien pourquoi les festivals sont comme ils sont.
"Je me promenais pénard. Dans les bois du pays de St Mars..."