Renan Kerbiquet: Que les élus se bougent un peu les fesses pour faire respecter ce qu'ils ont votée (la loi Molac).
Renan Kerbiquet: Que les élus se bougent un peu les fesses pour faire respecter ce qu'ils ont votée (la loi Molac).
Evolution comparative du pourcentage d'élèves apprenant la langue régionale du territoire où ils vivent. (source Renan Kerbiquet)
Evolution comparative du pourcentage d'élèves apprenant la langue régionale du territoire où ils vivent. (source Renan Kerbiquet)
Quelle politique linguistique ?

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Breizh a live : La table ronde intégrale

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Bien sûr il faut que la loi Molac soit appliquée, que Diwan ait un statut d'école immersive publique mais les élus locaux ont une importance tout aussi importante

Carhaix : table ronde sur les politiques linguistiques à Breizh a Live

À la veille du concert Breizh a Live, une table ronde consacrée aux politiques linguistiques s'est tenue le 6 septembre à Carhaix. Plusieurs acteurs de l'enseignement, de la société civile et du monde culturel y ont pris la parole pour alerter sur l'urgence d'appliquer la loi Molac et de renforcer l'implication des élus locaux.

  • Renan Kerbiquet, coordinateur de l'association Kelennomp!, a rappelé que la loi Molac de 2021 doit être respectée : " On ne peut pas la signer et la laisser dormir dans une armoire ".

  • Fulup Jakez, directeur de l'Office Public de la Langue Bretonne, a insisté sur la responsabilité des élus locaux : " Les crèches, les centres de loisirs, la vie associative relèvent des communes et communautés de communes. C'est à eux d'agir pour permettre aux jeunes bilingues de vivre en breton au quotidien ".

  • Tifenn Siret, conseillère municipale à Hennebont chargée de la langue bretonne, a proposé de rendre obligatoire la signature de la charte Ya d'ar Brezhoneg par toutes les communes.

  • Anne-Sophie Brats, présidente du réseau Diwan, a demandé la création d'un statut public pour les écoles immersives afin d'assurer leur financement à la hauteur de leur mission de service public.

  • Le rappeur Kadvael Jolivet a souligné la nécessité de " lier les générations " et de ne jamais dissocier revendication linguistique et revendication politique.

  • Yann Guillamot, représentant de l'association de formation pour adultes Mervent, a rappelé que les avancées n'ont été possibles que grâce à la force militante, et qu'il est temps de " préparer collectivement les 50 prochaines années ".

  • Mathias Le Brun : Avec le projet " mil Familh " (projet de transmission familiale de la langue bretonne) remettre la transmission au sein de la cellule familliale.

Ces interventions font écho à la déclaration des artistes de Breizh a Live publiée le 5 septembre, qui interpelle élus et citoyens sur la nécessité d'un " changement de braquet " pour que le breton reste une langue vivante.