Ce manuscrit, datant des IXᵉ au XIIᵉ siècles, est l’un des plus anciens de Bretagne. Il sera présenté pour la première fois au public dans ce cadre historique, avec un dispositif de conservation adapté à sa grande fragilité.
Du 7 au 11 mai 2025, le manuscrit de Locmaria, récemment acquis par la Bibliothèque des Champs Libres de Rennes, sera exceptionnellement exposé à l’ancienne abbaye de Landévennec, un haut lieu de la culture bretonne médiévale.
Ce manuscrit, datant des IXᵉ au XIIᵉ siècles, est l’un des plus anciens de Bretagne. Il sera présenté pour la première fois au public dans ce cadre historique, avec un dispositif de conservation adapté à sa grande fragilité.
Un patrimoine sauvé grâce à une mobilisation collective
L’acquisition du manuscrit a été rendue possible par une mobilisation d’acteurs publics et privés, notamment la Région Bretagne et le Conseil départemental du Finistère, aux côtés de donateurs particuliers. Une opération patrimoniale d’envergure pour sauver un témoignage essentiel de l’histoire bretonne.
Lancement d’un ouvrage dédié
Le même jour paraîtra l’ouvrage Manuscrits Bretagne-Cornouaille IXᵉ–XIIᵉ siècles aux éditions Blanc et Noir. Coordonné par Guénolé Ridoux, ce livre valorise l’histoire et le contenu de manuscrits produits en Cornouaille, au cœur du monde monastique médiéval.
Un musée remarquable sur un site majeur de la Bretagne chrétienne
L’exposition prend place dans le musée de l’ancienne abbaye de Landévennec, un établissement exceptionnel construit sur les ruines du monastère fondé au Vᵉ siècle par saint Guénolé. Ce site fut durant des siècles un centre spirituel majeur de la Bretagne. Aujourd’hui, il accueille visiteurs, chercheurs et passionnés d’histoire bretonne, dans un cadre unique face à la rade de Brest.
Les « Rendez-vous de l’Histoire »
En parallèle, les 10 et 11 mai, l’abbaye accueillera les Rendez-vous de l’histoire avec reconstitutions historiques, conférences, ateliers manuels et cinéma en plein air dans les ruines. Une façon originale de faire vivre la mémoire médiévale bretonne.
📅 Chronologie des événements :
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29 avril à 14h : Conférence de presse avec Mme Bourgigot, vice-présidente du Conseil départemental
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7 mai : Lancement du livre et ouverture de l’exposition
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7 au 11 mai : Exposition du manuscrit de Locmaria
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10 au 11 mai : Animations historiques et conférences.
🔗 Pour en savoir plus : abbaye-landevennec.fr
Commentaires (6)
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L’ancienne Abbaye de Landevenneg, détruite dans la tourmente de la Révolution française, était sise au ras de l’eau. Ses vestiges peuvent être visités. Il s’agit d’un musée, accessible au cœur du bourg de Landevenneg.
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L’abbaye bénédictine contemporaine, relevée dans les années d’après-guerre, et toujours placée sous le patronage de Saint Gwenole, est située un peu plus haut sur le plateau. Elle est accessible depuis l’entrée du bourg de Landevenneg.
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L’église abbatiale est ouverte à tous, croyants ou non. Pour ceux que cela intéresse, noter que la Saint Gwenolé est célébrée le 1er mai. Messe ave coloration bretonne assurée (cantiques,...).
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Ainsi que la libraire (ouvrages religieux, Bretagne) et pâtes de fruits produites par les moines (une Abbaye bénédictine est une entreprise dédiée à la prière et au travail - « Ora et Labora », selon la devise de Saint Benoît, père des moines d’Occident -.
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Il fut un temps où ces pâtes de fruits, très appréciées, portaient le joli nom, breton et très suggestif, de « Madigoù ». On se demande pourquoi cette désignation commerciale originale a été abandonnée.
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Quoi qu’il en soit, Landevenneg est une abbaye vivante.
Un abati bev eo hini Sant Wenole e Landevenneg, hirio.
Je ne sais rien du manuscrit de Locmaria.
Voir ici pour quelques précisions :
Nous voilà donc avec des documents qui auraient donc plus de Mille ans, mais qui néanmoins présentent des couleurs et notamment des rouges chatoyants.
Pourtant tout spécialiste vous confirmera que les encres anciennes s'oxydent et prioritairement les couleurs rouges (et c'est exactement la même chose aujourd'hui pour les peintures de carrosserie des automobiles...).
Néanmoins, tout cela n'intrigue personne.
Pourtant, l'on sait aussi que le marché des manuscripts anciens est truffé de faux, encore plus que dans la peinture et les tableaux anciens.
Pourtant dans nos musées de pseudo spécialistes arrivent à convaincre et à faire dépenser des dizaines, voire des centaines de milliers d'euros pour de pseudo documents anciens.
À un moment, il serait donc bon d'arrêter de se payer la tête du monde avec tout ces pseudos manuscripts dits anciens.
Nous voilà donc avec des documents qui auraient donc plus de Mille ans, mais qui néanmoins présentent des couleurs et notamment des rouges chatoyants.
Pourtant tout spécialiste vous confirmera que les encres anciennes s'oxydent et prioritairement les couleurs rouges (et c'est exactement la même chose aujourd'hui pour les peintures de carrosserie des automobiles...).
Néanmoins, tout cela n'intrigue personne.
Pourtant, l'on sait aussi que le marché des manuscripts anciens est truffé de faux, encore plus que dans la peinture et les tableaux anciens.
Pourtant dans nos musées de pseudo spécialistes arrivent à convaincre et à faire dépenser des dizaines, voire des centaines de milliers d'euros pour de pseudo documents anciens.
À un moment, il serait donc bon d'arrêter de se payer la tête du monde avec tout ces pseudos manuscripts dits anciens.