Émile Granville  porte-parole du parti breton et adjoint au maire de 
Redon; Claudine Perron  membre de la fédération du Morbihan  et 
Jean-Emmanuel Cruau  secrétaire général adjoint de la fédération 
du Finistère.
Émile Granville porte-parole du parti breton et adjoint au maire de Redon; Claudine Perron membre de la fédération du Morbihan et Jean-Emmanuel Cruau secrétaire général adjoint de la fédération du Finistère.

Les membres du conseil national du Parti Breton étaient réunis à Quimper ce dimanche. Ce mouvement politique créé en 2002 a pour ambition la création d'un État breton membre à part entière de l'Union européenne

Les membres du conseil national du Parti Breton étaient réunis à Quimper ce dimanche. Ce mouvement politique, créé en 2002 et qui présente dorénavant des candidats à toutes les élections, a pour ambition la création d'un État breton membre à part entière de l'Union européenne.

Son modèle le plus cité est le Scottish National Party (SNP). Il a admis aussi avoir des contacts avec la Nouvelle Alliance Flamande (N-VA) qui vient de remporter les élections en Flandre. Si ce jeune parti ne compte que 700 adhérents et 12 élus, ses dirigeants sont persuadés que ce n'est qu'une question de temps avant que ce nouveau parti arrive au niveau du SNP ou du N-VA.

Le Parti Breton n'est pas mécontent des résultats obtenus lors des régionales, des élections engagées avec Christian Troadec, le maire de Carhaix, qui ont bien marché en Centre Bretagne, mais qui, déplore le parti breton, n'ont pas donné les résultats escomptés dans les centres urbains comme Rennes et Nantes.

Interviewé par ABP, Émile Granville, porte-parole du Parti Breton et élu à Redon, a lancé un appel à tous les déçus des partis français et particulièrement à ceux du centre démocratique. Le parti prévoit un congrès national avant la fin de l'année. Sur l'agenda : renouveler son bureau et définir les prochaines alliances.

Philippe Argouarch