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Alors que le candidat Macron avait promis lors de sa campagne électorale qu'il ferait l'aéroport, l'État, sans en être mandaté, s'est substitué aux élus locaux pour couler ce projet.

Comme nous l'avions annoncé dès le 23 décembre [ABP43925] le Premier ministre a confirmé aujourd'hui l'abandon du projet de construction d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes en Loire-Atlantique.

Alors qu'une majorité d'élus à la fois dans les Pays-de-Loire et en région Bretagne soutenaient ce projet, alors qu'une consultation locale avait dit oui à 55%, alors que les cours administratives avaient rejeté tous les recours, alors que l'ensemble des entreprises et des grands patrons bretons soutenaient ce projet, alors que des milliers de parents rêvaient de ne plus devoir aller à CDG pour aller voir leur fils ou leur fille expatriés sur un autre continent, alors que l'agriculture intensive bretonne s'effondre et que la Bretagne se reconvertit vers la qualité, bien plus exportable par avion que les productions massives, alors que la Bretagne devient une destination touristique internationale, alors que le candidat Macron avait promis lors de sa campagne électorale qu'il ferait l'aéroport, l'État, sans en être mandaté, s'est substitué aux élus locaux pour couler un projet qui remettait en cause, juste légèrement, l'hégémonie d'une ville sur un pays de 67 millions de personnes.