Le classement mondial des universités, dit classement de Shanghai, fait par l'université Jiao-Tong, vient d'être publié. Les universités bretonnes ne sont pas dans le palmarès des top 500
Le classement mondial des universités, dit classement de Shanghai, fait par l'université Jiao-Tong et qui fait autorité depuis plusieurs années, vient d'être publié. Les universités bretonnes ne sont pas dans le palmarès des top 500 sauf une : l'université de Rennes 1.
L'université de Rennes 1 est à la 400e place et se maintient (401e en 2010). Elle reste au même niveau que Polytechnique en France (probablement pour son excellence en mathématiques) et est 17e dans le classement français. Près de 50 % des 22 universités françaises dans le top 500 sont dans la région parisienne.
Pour donner un ordre de grandeur, l'université de Stanford (2e au classement mondial) a une superficie plus grande que la ville de Pontivy. L'université de Berkeley (4e) a reçu 60 prix Nobel, emploie 18.000 personnes, paye 500 millions de dollars en salaires et a un budget de 1,2 milliard de dollars. du classement : Academic Ranking of World Universities.
Philippe Argouarch
Commentaires (5)
Pour mémoire Paris 11 à un budget de 450 millions d'Euros (sans compter les financements CNRS, INRA, etc. qui payent de nombreux salaires et travaux de recherche). Ce n'est pas négligeable. Rennes 2 a un budget de 97 millions d'Euros en 2011 et Rennes 1 un d'environ 250 millions d'Euros.
En remarque je ne comprends toujours pas pourquoi il y a plusieurs universités à Rennes. Des campus multidisciplinaires à l'américaine ne sont pas un problème.
Votre commentaire est typique. La recherche est essentielle pour la qualité d'une université qui doit dans l'enseignement faire passer les avancées scientifiques, les nouveaux concepts et faire réfléchir les étudiants. Evidemment comme tout classement celui-ci peut être critiqué mais il a le mérite d'exister.
Il est à noter que les universités Allemandes aussi très éclatées dans les Länder ne sont pas non plus dans les premières. La suppression du CNRS et de l'INRA et incorporation des aux université serait bien plus que bénéfique aux universités.
Concernant l'Inserm, celui-ci devrait aussi disparaitre au profit des CHU et grands instituts (Curie, Pasteur...)
Ils sont énervants ces chinois !
Je note avec plaisir la remarque de LOMIG : c'est a cause des greves repetees ( etudiants et enseignants) que j'avais pris la decision de faire faire a mon fils , son UNIF a Montreal.