Nolwenn Leroy qui chanta en breton ce soir aux Victoires de la Musique au Palais des Congrès à Paris, malgré un émouvant Tri Martolod, n'a pas remporté le prix de la catégorie artiste féminine de l'année alors qu'elle avait été plébiscitée par les internautes à 43 %.
Nolwenn Leroy qui chanta en breton ce soir aux Victoires de la Musique au Palais des Congrès à Paris, malgré un émouvant "Tri Martolod", n'a pas remporté le prix de la catégorie "artiste féminine de l'année" alors qu'elle avait été plébiscitée par les internautes à 43 % via des médias comme le site web de L'Express.
Son album Bretonne s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires.
Philippe Argouarch
Commentaires (7)
Depuis quand quelqu'un qui ose revendiquer ces origines bretonnes en chantant en France lui amène de la reconnaissance par le petit milieu showbizz parisien ?
Nolwenn Leroy est devenu une nouvelle porte drapeau de la Bretagne, donc de ce fait (et pour les jésuites de la pensée franchouillarde), elle ne représente pas la France...
Rappelez-vous le pataquès provoqué par Dan Ar Bras à l'eurovision quand il avait promu une chanson en breton !!!!
Donc effectivement il faudrait créer les Breizh Music Awards et les coupler avec le Kan Ar bobl de façon à remettre au goût du jour (et surtout à la "mode") la culture musicale bretonne. Le problème est quels sont les acteurs économiques bretons qui oseraient faire cela ??? Les organisations culturelles bretonnes officielles (soutenue par la région!) pourraient elles différencier la catégorie musique dans les colliers de l'hermine et se rapprocher de la presse bretonne pour arriver à créer cette catégorie musicale des Breizh Music Awards et donc ne plus avoir une multitude de récompense du type meilleur breton de l'année que chaque organisme de presse fait indépendamment?
Commençons par la culture musicale bretonne car cette discipline est facilement compréhensible par n'importe quel quidam et fait de ce dernier, un acteur volontaire de la renaissance de la culture bretonne...
"Les médias. Pourquoi les médias ? Les raisons et les avantages en sont nombreux. D'abord les médias offrent des événements collectifs et si les émissions sont bonnes, l'événement est attendu, partagé, discuté. Ensuite, les médias donnent une vraie visibilité au breton : mieux que la toponymie et de façon pas seulement symbolique les médias font vivre la langue dans tous ses registres, du plus familier au plus soutenu. Enfin certaines émissions de télévision, mais aussi de radio peuvent être utilement et pédagogiquement exploitées dans les classes – et c'est la raison pour laquelle j'ai suggéré il y a 18 mois à la Région de créer une télévision éducative interactive en breton"
La présence du breton dans les media est vitale. Si les media "français" excluent les langues minoritaires de leur programmation, c'est pour mieux les tuer.
La Victoire de Nolwenn, c'est d'avoir su imposer la présence du breton, même symboliquement, dans les medias "français".
C'est une performance que peu sont parvenu à réaliser.
Avoir reçu le prix "victoire" n'a aucune importance. Personne ne se souviendra qui l'a reçu.