la Cornouaille Britannique qui jusqu'à maintenant faisait partie de l'Angleterre, sans statut particulier, a été reconnue comme une minorité nationale au sein du Royaume-Uni au même titre que le Pays de Galles et l'Ecosse
Annoncé sur ABP en anglais par la ligue celtique dès le
23 avril , et hier par la BBC, les Cornouailles Britanniques, en anglais le Cornwall et en Breton et cornique Kernow, qui jusqu'à maintenant faisait partie de l'Angleterre, sans statut particulier, a été reconnue comme une minorité nationale au sein du Royaume-Uni au même titre que le Pays de Galles et l'Ecosse. Cette décision est l'aboutissement de 15 ans de campagne par les Corniques, les Cornouaillais de Grande-Bretagne, nous rappelle la
Ligue Celtique.
Le gouvernement britannique a décidé que les Cornouaillais pouvaient bénéficier du statut de minorité tel que défini par la convention européenne
de 1995 Déjà en 2002, la langue cornique, une langue très proche du breton, avait obtenu le statut de langue officielle du Royaume-Uni.
La décision a été annoncée par Danny Alexander, un des leaders du parti Libéral Democrat, aussi Ministre des finances (Secretary to the Treasury), qui a déclaré hier "
Le peuple des Cornouailles a une histoire fière et une identité distincte (1). Je suis ravi que nous ayons été capables de reconnaître ceci officiellement et allouer aux Cornouaillais le même statut que les autres minorités du Royaume-Uni".
Paradoxalement, le même jour, le président François Hollande a déclaré à propos de l'Ukraine, que la France était prête à aider l'Ukraine afin d'avoir "
une constitution qui puisse assurer le respect des minorités et une décentralisation..." . "
On ne peut que suggérer au président de jeter un coup d'oeil sur sa propre constitution avant de s'occuper de celles des autres" a suggéré un leader du mouvement breton.
Philippe Argouarch
Note
(1) A un moment, au haut Moyen-âge, les deux Cornouailles ont fait partie du même royaume brittonique qui s'étendait à la fois en Grande et en Petite Bretagne, en particulier sous le règne du roi Marc'h, un monarque que l'on retrouve d'ailleurs dans la légende de Tristan et Iseut, commune aux deux branches de l'ancien royaume.
Commentaires (10)
Pour ceux que cela chante, je les invite à consulter les sites web en rapport avec la Cornouaille et la langue cornique. Ils seront supris de voir que le cornique est très proche du Breton et qu'avec un peu d'effort on arrive à comprendre les articles écrits en cornique...
Il est dommage que peu de bretons s'intéressent à ce joli pays et que les échanges culturels et économiques soient si peu développés
Je remarque ce type de "coquille" un peu partout. Ex une serie irlandaise adaptee en breton ou on fait prononcer a l anglaise Brian, Micheal, etc.
J admets que ce n est pas gravissime. Mais si personne ne le dit....
Alan
Rejouissons nous surtout que des quasi- bretons soient reconnus.
A galon,
Alan
Il est dit que ce lieu est marqué par la présence de l'Emrys, mais je n'ai trouvé aucune justification livresque à cette affirmation.
Auriez vous une piste?
Mersi.
que Brest se charge a la fois des relations generales avec le monde anglo-celtique, et des relations structurees ( bureaux permanents, coordinations de choix pratiques, etc) avec d abord la Cornouailles, puis Devon, Galles et Irlande ( et si possible les 2 autres nations celtes). Equilibrant le role que continuera d avoir Nantes en bzh avec l ouest france et les pays latins.
Apres les Saozon milliget on a les Saozon digoret. L'Anglais de base trouve son identite a travers la famille royale, cela lui suffit, alors que les Francais trouvent la leur dans des concepts d'egalite egalitariste et des concepts mathematique d'indivision ha me oar me.
Malgre tout, cela doit etre lourd pour le pays de Galles de se voir coller un prince de Galles anglais. C'est la un outil de propagande efficace. Pour le Francais lambda (et meme le Breton souvent) le pays de Galles c'est assurement l'Angleterre puisque que le prince de Galles est anglais, un sillogisme pervers. Je me souviens, il y a quelques annees, le prince Charles s'etait rendu au Pakistan pour une visite officielle, et dans une foule hostile on pouvait voir une banderolle sur laquelle apparaissait les mots "prince of Wales", ca va loin...
Mais bon, ces memes Gallois obtenait S4C sous Thacher a peu pres au meme moment ou cette derniere laissait Bobby Sand mourir de faim.
Pour revenir a la Cornouaille c'est vrai que j'aime la magie du pays, une espece d'hybride entre la Bretagne et le pays de Galles, une histoire riche, familiere le tout avec des paysages pretant aux reves. Il parait qu'il y aura bientot plus d'Anglais que de Cornouaillais a y habiter. Le prix des maisons y est tres eleve, c'est vrai que c'est un peu la Cote d'Azur de la-bas, coin tres prise par les Londoniens posh et pourtant, autre paradoxe, la cote y est extremement bien preserve, la-bas point de verue ni betonnage. Comment font-ils ?
Quant à affirmer que "la Cornouaille est une espece d'hybride entre la Bretagne et le pays de Galles", c'est un peu réducteur. Y voir cette espèce hybride truffée d'anglais, c'est comme considéré la Loire Atlantique empestée d'infâmes ligériens, aux relents jacobins bien sûr. Alan Varveg, an distro!!!
Arrêtons les effets de muscles purs celtes, bitte shöne!
De nombreux Gallois, Cornouaillais s'estiment britanniques, quant aux Tudor, ils ne venaient pas de Brighton.
Comme vous, j'aime l'histoire et la magie, et je m'enthousiasme à me remémorer le royaume de Domnonée, à cheval sur la mer de Bretagne.
A cette époque, la Bretagne ne s'arrêtait pas au Morbihan, comme actuellement sur les cartes et dans bien des esprits… elle ne s'arrêtait pas non plus sur les rives de l'Odet!
Les cervelles étriquées voient aujourd'hui une Cornouaille, version réduite, séparée du Dorset, Devon et Sommerset. C'est peu connaître notre histoire et notre âme.
Certains sont déjà horrifiés à l'idée de voir l'Anjou alliée à la Bretagne!!! Satanée Grand Ouest, tueur d'identité bretonne!!!!! Evel just, Damned!!!
ARTHUR REVIENT VITE, HAST BUAN MAR PLIJ!!!!!!!
Un infame breton lambda de loire Atlantique, amoureux de la Cornouaille, du Devon, du Dorset, du Sommerset, mais aussi du Pays de Galles, du pays Reghed, de sa belle Bretagne armoricaine, des côtes d'armor, de la loire atlantique et de l'Anjou!
Et amoureux également de tous ceux qui aime leur pays, leur région, leur patrimoine, leur histoire, leur langue, la beauté du monde, dans un esprit de paix, d'émerveillement, et de partage, sans l'obsession permanente des frontières.
L'odieux Ker Itron Al Lann.
Nulle doute que cette légende(basée sur une réalité historique et géopolitique)a une grande importance dans la reconnaissance contemporaine du peuple cornouaillais.
Qu'il existe un sentiment britannique est normal, après tout ces 4 peuples (anglais, écossais, gallois, cornouaillais) sont sur une même île et le sentiment britannique ne signifie pas sentiment anglais et rappelle même plutôt les liens antiques entre les 3 nations celtiques actuelles de cette île.
Le Dorset et le Devon appartiennent à une même sphère géographique que la Cornouailles, c'est inscontestable, mais il ne reste plus rien de la langue brittonique depuis bien plus longtemps qu'en Cornouailles et les mouvements de population qu'ont connu ces comtés anglais (colonisation anglo-saxonne) sont différents de ceux de la Cornouailles (tourisme et retraités du XXème siècle). Il y a donc une grande différence dans les sentiments d'appartenance.
Quant à l'Anjou, abonnée absente des romans arthuriens, elle n'a jamais parlé breton, ne fait pas partie de la sphère géographique bretonne et symbolise à merveille avec d'autres, l'identité française. La Bretagne est bien trop faible, et les bretons ont trop conscience par son histoire, sa singularité géographique, ses équilibres interne, que sa force et sa prospérité résident dans la stabilité et la neutralité. Laissons le Drang nacht osten ou western à d'autres...