Pure provocation hier dans l’hémicycle lors du débat sur la motion de renvoi en commission sur le texte "ordonnances", le député apparenté EELV/UDB du Morbihan, Paul Molac a brisé un
Pure provocation hier dans l'hémicycle lors du débat sur la motion de renvoi en commission sur le texte "ordonnances", le député apparenté EELV/UDB du Morbihan, Paul Molac, a brisé un tabou : Il a parlé breton. Le président de séance, Marc Le Fur (UMP), lui a répondu dans la même langue.
Philippe Argouarch
Commentaires (18)
La Bretagne, Breizh, réunifiée et enfin redevenue elle même, redeviendra une des toutes premières régions d'Europe, comme avant son annexion où elle était la quatrième puissance d'Europe... Elle rayonnera en interne comme à l'international par son savoir faire; son agro-alimentation redevenue respectueuse de l'environnement; ses technologies de pointes avec les cerveaux bretons et autres accueillis dans nos pôles de recherche; ses énergies renouvelables qui la rendent autonome en électricité (hydroliennes, méthanisation, ...); sa culture ancestrale particulière toujours vivante et créatrice; ses langues originelles sauvées et parlées , enfin enseignées à tous; son système parlementaire démocratique proche des Bretons et Bretonnes par un maillage fin des nombreux "pays" ou Broioù qui ont remplacé les départements Bonapartistes; ses télévisions et radios dynamiques, vues et écoutées par le plus grand nombre; ses musées multiples où ont été rapatriées des anciens musées jacobins toutes nos pièces majeures; son histoire multi-millénaire et prolifique enfin enseignée à tous; ses innovations multiples en tout domaine, maritime, culinaire, architectural, environnemental, etc...
Ce beau pays péninsulaire à la pointe ouest de l'Europe, sera un véritable "petit paradis" où il fait bon vivre et s'épanouir dans un véritable art de vivre retrouvé, où solidarité et libre entreprise feront bon ménage...
Utopie d'hier, travail d'aujourd'hui, réalité de demain!
Commençons déjà par la réunification et l'autonomie politique et fiscale, et tout le reste suivra... Bevet Breizh dieub!
Jean-Loup Le Cuff, malgré son âge - avec tout le respect que je lui dois - avec sa vision d'artiste et de militant d'une utopie de demain, qui n'a jamais su ce qu'était le monde d'avant la bataille de Saint-Aubin, me propose un miniville, pays des bisounours : la Bretagne ! Dès lors que les infâmes envahisseurs, barbares et leurs lances acérées auront été boutés à Erbrée, Laval ou Château Gontier, dans leurs horribles fiefs d'envahisseurs, tels des Chinois perfides, bourreau d'un Tibet dont les revendications sont aussi légitimes que celles des habitants de Gosné pour redevenir Bretons à part entière.
Sauf que M. Le Cuff, entre le romanesque romantique dont vous faites preuve et que j'apprécie et la réalité, il y a une marge. Vous habitez dans les Marches et il n'y a pas à creuser longtemps pour constater que Fougères, Saint-Aubin, Liffré, Romagné, Gosné, ont été totalement débretonnisés depuis très longtemps. D'ailleurs, l'ont-ils jamais été, alors même qu'on y parle un patois directement issu du Français, au même titre que le Picard ou l'Angevin ? Ce ne sont pas les 2 festnoz annuels organisés par la mairie de Chatillon en Vendelais et la mention "Felger" à l'entrée de Fougères qui va redonner de la bretonnitude à cette province "perdue".
En tout cas, merci pour ce moment de belle utopie. Je voyais plutôt ce genre de pensées nourrie au fin fond du Finistère, là-bas, près de Carhaix, là où l'électro encéphalogramme breton a encore quelques soubresauts. Mais ici, à Gosné, chez moi où même les noms de famille sont franchouillards comme un saucisson d'Auvergne, j'applaudis.
Là il y a semble-t-il deux pointures( EELV mixé UDB et un UMP) et ça c'est la Bretagne et le mouvement breton.
SOIT....no comment!
Il me semble que c'est parler breton à l'assemblé des députés bretons qui serait un vrai challenge!
Mais pour cela, il faudrait obtenir la REOUVERTURE de notre PARLEMENT (comme les catalans, écossais et gallois l'on obtenu) puis redonner à la langue une place légitime!
De la peine lorsque vous voyez un peuple sortir doucement de sa léthargie ,secouant les chaines que son grand voisin jacobin avait mises a ses pieds pour lui interdire le droit d exister,manipulant son histoire alors que ce pays fut un des plus glorieux d'Europe.
Hubert le modèle que vous défendez est obsolète,et dangereux pour la démocratie,pour l"Europe qui enfin a son tour se réveille et vient gràce a Mr ALFONSI de mettre le pays de vos maitres devant sa réalité ( plus vulgairement,le nez dans sa merde)et ce a une écrasante majorité.
La réappropriation par la Bretagne de sa culture,de ses langues,ses différences,n'échappe pas aux observateurs étrangers,qui eux ne sont pas lobotisés par l'idéologie que vous défendez.
Il y a un siecle le traité de Versailles s'est écrit en Français par par des chefs d'états qui parlaient tous le Francais Un siecle après plus aucun chef d'état dans le monde ne connais cette langue,et la diplomatie est anglophone.
Hubert,la Bretagne croise de nouveau la France sur le chemin de l'histoire c'est tout simplement " PARCE QUE LA BRETAGNE MONTE ET QUE VOTRE PAYS DESCEND;
HUBERT Mr LE CUFF lave avec beaucoup d'humilité et et dans l'honneur et à son niveau l'ignominie de l'annexion de la nation Bretonne par l'ogre .
Je vois Hubert que vous n'avez pas oubliez que votre prénom est celui du saint patron des chasseurs ,et qu'inlassablement vous tirez sur tous ce qui déplait a votre Maitre;mais vos arguments sont usés,éculés,d'un autre temps.
Les nations pour survivre sont régies par un code universel: S'ADAPTER OU DISPARAITRE. et au regard de la rigidité jacobine de vos maitres vous disparaitrez bientot;
PS j'ai une bonne bouteille pour cette occasion et je vous invite volontiers pour feter la mort du tyran
Merci hubert grace a vous je viens de me rendre compte que je n'avais pas payer ma cotisation a MUSEE ARCHIPEL BRETON
a bientot. Les luttes pacifiques dérandent les états totalitaires
Attention à ne pas confondre "aspect identitaire-culturel" avec l'"aspect patriotique".
En effet, depuis que la création de la Bretagne, celle-ci a toujours été bilingue. Sans parler que de nombreux défenseurs de ses libertés face à l'ogre français sont venus de l'Est de la Bretagne (les fameuses marches).
Le fait de se sentir "Breton" n'est pas limité à la pratique de la langue bretonne ou à savoir danser la gavotte (même si cela peut y participer, cette fausse simplification exclue de fait l'autre composante de la Bretagne, qui est sa richesse romane) mais relève plus de l'état d'esprit.
De plus la pratique de la langue française et le fait de pouvoir être fier de la culture francophone ne vous fait de vous un Français. ou alors expliquez moi pourquoi nos amis les wallons ou les suisses romands ne se considèrent pas français...
Il en est exactement (ou peut en être exactement) le cas en Bretagne.
Je ne parle pas en plus qu'au vue de la performance actuelle de la France et de ses gouvernements qui se succèdent depuis ces dernières années, il est pour le moins difficile de se toujours considérer comme fier d'être français.
Alors pourquoi pas (re)devenir Breton (en tant que citoyen) et regagner les droits de la Bretagne à s'auto-gouverner sans passer par un pays qui semble vouer à la déchéance car non réformable.
En plus quand vous êtes "à l'étranger", cela vous permet d'éviter les quolibets et vous attirent de la sympathie.
Peut-on parler encore d'utopie quand tous les voyants de la France jacobine virent les uns après les autres au rouge? Quand de plus en plus de citoyens français s'aperçoivent qu'ils se font avoir? Quand la voix de la France n'est plus écoutée dans le monde entier (ou alors cela tourne à la farce politique)?
Il est temps de larguer les amarres avant que la Bretagne sombre dans le néant entraînée par cet ectoplasme qui est la France.
Par conséquent je dirais Utopie = il y a pas si longtemps, Prise de conscience et Préparation = maintenant et Liberté = demain...
Néanmoins - et c'était là le c½ur de mon propos - le nationalisme militant est à peine un murmure dans la voix globale de la Bretagne française. 95 % des Bretons ne l'entendent pas et/ou considèrent ces militants comme des groupuscules, presque folkloriques.
Les Bretons sont fiers de l'être, mais l'idée de nation bretonne ne traverse l'esprit qu'à un nombre très limité. Et cette identité bretonne brandie en étendard, surtout en basse Bretagne, n'est presque jamais corrélée à des sentiments nationalistes. Encore moins sur les Marches. Quand je vais dans le Finistère, j'ose à peine dire que j'habite à l'Est de Rennes tellement ça sent la Mayenne ici bas...
J'avais très bien compris vos propos. Il est un fait qu'actuellement parmi les "Bretons", une petite minorité sont pour une "nation" bretonne. Mais cela ne veut pas dire qu'il en sera toujours ainsi.
Encore une fois, il est fallacieux de croire que seuls les Bretons ayant un héritage brittonique (c'est à dire grosso modo la Basse Bretagne) sont les uniques garants de la Bretonnitude. Le jour (et cela est en train de se passer) où les "Hauts Bretons" s'apercevront qu'ils ont plus de Breton que de français dans leur identité, la Bretagne aura fait un grand pas. Ayant habité dans votre coin, je ne pense pas que les gens de Gosné se sentent mayennais... Je dirai même que pour beaucoup de Mayennais, il existe un sentiment de "jalousie" face à leurs voisins d'Outre Couesnon qui peuvent se dire "pas que Français".
Quand vous parlez de 95%, renseignez vos car même ce chiffre est en chute libre (la dernière enquête a été publiée dans le magazine Breton de cette année, où on parle de 18% de Bretons qui souhaitent l'indépendance de la Bretagne. Je ne parle pas de ceux, la majorité qui ne se satisfait pas du peu de pouvoir/liberté que la Bretagne a. Si on additionne ces 2 composantes, on arrive à une MAJORITE de Bretons qui sont pour plus de pouvoirs en Bretagne.
Après, cela est une question de curseur. Faut-il une Bretagne indépendante, autonome ou simplement une véritable région? C'est cela que les militants de l'emsav ont compris, on n'est plus à l'époque du Bleun Brug ou des gentils babacool à Barbe en collier jouant du biniou et marchant en sabot.
La Bretagne peut redevenir ce qu'elle était, à savoir un pays fier d'être lui-même en Europe sans passer par l'ogre d'à-côté...
Il dit par exemple
ce n'est pas par ce que la Bretagne a été indépendante qu'elle doit le redevenir
ce n'est pas par ce que elle n'aurait pas été indépendante qu'elle n'aurait pas vocation à le devenir
Cette force doit s'appuyer sur une puissance économique.
J'ai dit la culture nous l'avons,notre caractère nous l'avons,un fort désir de devenir nous l'avons mais où est notre volonté de vivre ensemble ''chez nous''.
Suggestion
Création d'une entites sous forme d'association politique son nom les états de Bretagne dont les collaborateurs seraient la fine fleur de la pensée bretonne ( la loi de 1901)donnerait le cadre juridique.
Premier avantage,des bretons se parlant sur un message et des actions ,peu à peu il y aurait glissement sur le politique.
Le jour d'après débute sur untel axe!!
Le "patoi" dont vous parlez n'est ni plus ni moins que le gallo. Langue régionale de la haute Bretagne qui n'a de ressemblance avec le français que le cousinage. Ce n'est pas un patoi français mais bien une langue d'oil, descendante des langues romanes, au même titre que le français. Si elle est aujourd'hui peu ou prou reconnu comme langue à part entière, le combat de sa sauvegarde est aussi noble et importante que celle du gallo. Il est vrai que du fait de la situation géographique du territoire parlant le gallo et des politiques d'annexions destructrices de son voisin, celle-ci a été plus ou moins oublié et surtout a évolué au contact du français (mais est-ce une mauvaise chose, les échanges culturels entre deux pays, s'ils ne sont pas basés sur l'annihilation de l'un au profit de l'autre, ont toujours été facteurs de progrès, de développement et de compréhension mutuelle). Cependant, c'est à vous, habitants des Marches de Bretagne de vous battre pour sauvegarder cette langue en rejetant cette idée de "patoi français", et plus généralement ce sentiment d'infériorité tout breton... Cet espace que vous qualifiez alors de débretonnisé sera alors un fer de lance de la culture bretonne (qui ne s'arrête pas au breton). Ce n'est pas pour rien qu'en Écosse, les velléités anti-anglaises sont les plus fortes sur la frontière et qu'à cet endroit (je pense notamment à Glasgow), l'accent écossais y est extrêmement prononcé. Cette zone tampon entre deux cultures peut devenir un excellent moteur de la revendication culturelle pour peu qu'on soit un minimum au courant de son histoire et de ses origines et que de ce fait, au'on souhaite les défendre.
La présence du breton à l'assemblé est néanmoins un message fort et positif pour les langues régionales, et espérons que cela remuera les tripes de certains de nos députés.