Rozenn Milin. Photo Archives ABP
Rozenn Milin. Photo Archives ABP © abp.bzh
Politiques et pratiques d’imposition du français dans l’hexagone et les anciennes colonies.

Réalisation : Kevre Breizh – 625 vues

De Bertrand Barère à Jules Ferry, en passant par le symbole, ce sabot que devaient porter les élèves surpris à parler breton ou par l’os porté par les Sénégalais, Rozenn Milin résume les méthodes de persécutions et d’humiliations utilisées pour supprimer les langues autres que le français.

Lors de la conférence sur l’ethnocide qui a eu lieu à Vannes le samedi 19 mars, et qui était organisée par Kevre Breizh, la coordination culturelle associative de Bretagne, et ELEN, le réseau européen pour l’égalité des langues, l’historienne Rozenn Milin est intervenue résumant ses recherches qu’elle a effectuées dans le cadre d’une thèse universitaire qui sera intitulée « Politiques et pratiques d’imposition du français dans l’hexagone et les anciennes colonies ». Depuis 7 ans, elle rassemble des témoignages : « j’ai rencontré 220 personnes qui ont connu le symbole et j’ai 700 témoignages » avoue-t-elle. Nous espérons que toutes ces recherches seront bientôt publiées car oui certains essaient de minimiser ce qu’il s’est passé.

De Bertrand Barère à Jules Ferry, en passant par le symbole, ce sabot que devaient porter les élèves surpris à parler breton ou par l’os porté par les Sénégalais et autres colonisés en Afrique, Rozenn Milin résume les méthodes de persécutions et d’humiliations utilisées pour imposer le français au sein de la République ou de l’Empire.