Le Finistère arrive en tête avec 9%, puis vient le Morbihan avec 8,19%,les Côtes-d’Armor avec 7,70%,l’Ille-et-Vilaine avec 6,80% et la Loire-Atlantique avec 5,29%
Sur les 37 000 naissances en 2020 en Bretagne (les 5 départements) il n’y a que 7,13% de prénoms bretons ( pourcentage basé sur la liste de prénoms d’
Ofis ar brezhoneg légèrement augmentée du calendrier des saints bretons).
Les prénoms arabo-mulsulmans (incluant les prénoms turcs, kurdes, afghans, kabyles et perses) représentent 5,5% sur toute la Bretagne avec un pic en Loire-Atlantique à 7,28%.
Les prénoms américains sont à 4,1% sur l’ensemble de la Bretagne.
Pourquoi si peu de prénoms bretons ?
Pour rappel seuls les prénoms du calendrier français étaient autorisés en France depuis une loi datant de 1803 promulguée par Napoléon. En 1803 ce calendrier était toujours le calendrier révolutionnaire. On doit à
Jean-Jacques et Mireille Le Goarnig (1930-2013) l’abolition de cette loi après un combat de 15 ans. Ce n’est qu’en 1966, sous la présidence du général De Gaule, que l’État finit par accepter les prénoms bretons de la famille Le Goarnig.
Liens
Ce site de l’INSEE donne toutes les données brutes sur les naissances et les prénoms
Ce site permet de suivre l’évolution de n’importe quel prénom breton depuis 1945.
Commentaires (16)
La finale d'Eliaz se prononce S.
La finale d'Ifig se prononce K.
Il n'y a pas de A dans Yann.
Le désintéressement des jeunes semble flagrant (hors ceux qui sont dans les filières bilingues, quoi que beaucoup quittent leur bilinguisme après leu Bac), ils n'ont plus conscience d'appartenir à un peuple particulier avec sa langue particulière, ils ont d'autres problèmes ou d'autres intérêt. La mondialisation est passée par là.
Sinon, le travail de Gaïdig Rannou qui prépare un mémoire sur les prénoms bretons et leur rôle dans la transmission de la culture sera certainement très intéressant.
Que font du coup les bretons qui ne sont (contrairement aux légendes) pas très "rebelles" en grande majorité à votre avis ? Ils pensent à l'avenir social de leur enfant et ne veulent pas faire de vagues.
Notons que des personnalités comme Nolwenn Leroy ne donnent pas nom plus de prénom breton à leurs enfants...
ou patrimoniale.c'est l'une des conséquences indirectes du bouleversement auquel nous assistons
en ce qui concerne cette arrivée massive ( on parle de 400 000 habitants en plus, d'ici quelques années ) .Pour les prénoms ,j'avais un copain au lycée,prénommé Guennaick.Je n'en connais pas d'autres.Si quelqu'un peut me renseigner à ce sujet !
D'après une étude pour les présidentielles : les jeunes "gagnants" voteront Macron (1/3), les jeunes "perdants" en galère voterons "facho- extrême droite" (1/3) et le reste abstention ou divers. Même pas de conscience écologiste !
Donc 18-30 ans se foutent de leur avenir au 2/3 et de leur origines culturelles ce qui va de paire pour un breton.
Personnellement, j'ai donné un prénom breton à mon fils et je milite pour la Réunification évidement.
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Guennaick? La graphie est à l'évidence francisée. J'espère toute les Annick ne m'en voudront pas de dire celà.
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Une graphie plus conforme aux règles de l'orthographe bretonne, serait Gwennaig. (le g en finale étant durci, on l'entend comme un k).
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Sur le fond, bien que n'étant pas hyper spécialiste, il me semble que l'on a là une construction à partir de Gwenn (adjectif qui signifie blanc - pensons aux Gwenn-ha-Du, mais aussi et par extension pur ou lumineux) et de la finale Aig (prononcer deux syllabes distinctes: a-ik) qui pourrait être inspirée de celle d'Annaig, diminutif, d'Anna.
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Y-a-t-il un personnage de référence derrière ce prénom apparemment composite? S'agit-il d'une création contemporaine, comme c'est désormais la mode? J'incline à pencher pour cette deuxième hypothèse...
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Pas encore de saint associé? Dommage?...ou chouette!...une place à prendre!
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Ma n'eus ket a sant kozh staget ouzh un añv bihan, n'eus nemet gortoz e teufe ur sant nevez, a-vremañ da zigas gwriziennoù don d'an añv-bihan nevez-se, pa lavaran mat....
"gwenn" signifie "blanc" mais aussi "heureux, béni, sacré ".
Gwenna serait le superlatif (gwennañ) : "le plus blanc, heureux, béni, sacré "
On le retrouve dans Kervéna en Locronan et en Saint-Jean-Brévelay.
-ig est la marque du diminutif.
(d'après Albert Deshayes)