
La liberté de la presse est-elle menacée en Bretagne ? Le journaliste Erik Tegnér affirme avoir été agressé dans le village de Plouha, dans les Côtes d'Armor, lors d'un concert. Il met en cause des militants antifas qui l'auraient reconnu comme chroniqueur de droite. Une enquête pourrait être ouverte après dépôt de plainte.
Les faits se seraient déroulés dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 août 2025, à Plouha, village de vacances d'Erik Tegnér (né en région parisienne) , connu pour ses chroniques sur la chaîne CNews et ses enquêtes pour le média Frontières dont il est le directeur. Présent avec sa compagne aux Jeudis de Plouha, un programme de concerts d'été organisé par la commune, le jeune journaliste affirme avoir été pris à partie par un groupe d'une dizaine de jeunes se revendiquant de l'ultragauche.
Dans un message publié sur son compte X (anciennement Twitter), Erik Tegnér écrit :" J'ai été agressé cette nuit en famille, à la fête de mon village de Plouha en Bretagne, par une dizaine de jeunes antifas qui m'ont reconnu comme journaliste Frontières et chroniqueur Cnews. "On sait où t'habites", "nazi", violentes bousculades, prise au cou, jets d'alcool à la figure : je vais porter plainte. "
Selon lui, l'un des individus lui aurait attrapé le cou, tandis que des propos menaçants auraient été adressés à sa fiancée :" Ils ont dit à ma fiancée : "On sait où t'habites. On va vous chasser d'ici." "
Erik Tegnér aurait alors alerté les forces de l'ordre présentes non loin du lieu de l'agression. Il prévoit de déposer plainte pour violences et menaces. Sur la plateforme X, il ajoute : " Je suis journaliste, en vacances, chez moi, et je suis scandalisé que ma famille et moi ne puissions profiter d'une fête de village en toute sécurité, tout simplement parce que je suis un journaliste de droite. Les antifas n'ont pas à dicter leur loi. "
Contactées par plusieurs médias, les autorités locales n'avaient pas encore confirmé l'ouverture d'une enquête au moment de la publication de cet article.
🔗 Voir le témoignage publié par Erik Tegnér sur X et l'article du JDD
Rectification: Contrairement à ce qui avait été annoncé dans la première version de cet article, Erik Tegnér n'est ni breton, ni né en Bretagne mais sa compagne le serait.
Commentaires (20)
Évidemment il convient de lutter de manière démocratique contre toutes ces idées nauséabondes.
Mais pour qu'elle soit possible il faut être capable d'empêcher une idéologie de s'e' emparer grâce à une manne financière démesurée.Et c'est à cette machine là qu'appartient cette personne. Évidemment cela ne justifie en rien de venir l'agresser, il faut le combattre avec force et détermination afin d'empêcher que le pouvoir qu'il représente maintenant ne tue la presse et donc la démocratie.
Mettre en avant un compte wikipedia, attaque ad nominen pour justifier que des alcooliques viennent violenter quelqu'un.
Meme le fait de toujours se justifier en commencant par je n'adhere pas aux idees du monsieur et pourtant je condamne.
Un etat de droit c'est un juge qui regarde les faits et condamne a de la prison tels faits averes.
Je lisais les nouvelles en Malaysia, un francais met une gifle a un policier, 8 ans de prison. Un profil qui se croyait en France.
Effectivement, si l'agression physique ou verbale est condamnable ou du moins fort mal venue, il ne faut jamais oublier ce dont "ces gens" ou plutôt cette mouvance sont capables en matière d'agression. Nombre d'articles de presse mentionnent quelques formes de ratonnades récentes des fachos contre les antifasciste.
Attention de ne pas faire d'amalgames. Légitime défense ? N'exagérons pas. Mais ce monsieur pas bien net a aussi a balayer devant sa porte... La violence organisée me semble plutôt venir de son bord. Cavan, St Brevin etc.
La BRETAGNE reconnaîtra t'elle les siens ???...
La BRETAGNE reconnaîtra t'elle les siens ???...
L'hystérie militante n'a pas sa place dans notre pays. Il ne faut pas confondre violence et expression bretonne surtout quand cette dernière rappelle que notre pays a toujours été un pays d'ouverture qui a horreur des extrêmes.
Concernant les apports financiers d'une extrême droite qui ne s'en cache pas, une manière annoncée de s'emparer de la culture, 'on' représente la 'Fédération des fêtes de culture bretonne' à laquelle appartient le festival de Lorient entre autres. 'On' représente aussi une ou deux personnes violentes....On ( le Breton lambda ) n'a pas besoin de ces confusions comme il ne veut pas de cet extrémisme de droite.
Le on ne désigne surtout pas le Breton lambda qui est le grand oublié de la presse, des media, des institutions et de nos dirigeants. Il désigne cette mouvance de gauche sectaire qui s'autoproclame la gardienne de la morale et qui définit ce qui est bien et ce qui est mal comme vous venez de le faire. Cet aveuglement dogmatique qui s'invente un ennemi pour légitimer ses outrances dont la violence, ne me fera jamais céder quant à ma libre expression. Je vous invite à relire la définition de l'extrême droite, cela vous rappellera que la pensée maurassienne et l'antisémitisme sont désormais des valeurs d'extrême gauche. Quant au Festival de Lorient ( qui n'a plus grand chose de celtique), il s'en est fallu de peu qu'il devienne d'extrême droite. Imaginez si le Pipe band américain de Tucson avait eu un maire républicain et trumpiste, le FIL aurait accueilli des nazis! Ouf!